Dans chaque numéro, retrouvez un condensé d’informations variées et inspirantes mettant en avant les initiatives et l’évolution du marché à travers la France.
The Avocado Show s’attaque au marché
français avec une première unité à Paris
Présente aux Pays-Bas, en Belgique, en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne, l’enseigne The Avocado Show s’apprête à faire ses premiers pas en France cette année. L’ouverture d’un premier restaurant au cœur de Paris, rue Étienne Marcel, a été retardée à cause des délais de travaux. « Nous espérons ouvrir en juin », lance Nicolas Necker, Franchise Partner pour la marque en France avec Antoine Duarte.
Fondé en 2017 à Amsterdam par Ron Simpson et Julien Zaal, le concept est développé autour de l’avocat, décliné tant en plat qu’en entrée et en dessert. « Cet ingrédient, ligne conductrice de haute valeur nutritionnelle, est présent dans la plupart de nos propositions culinaires. Il est souvent consommé salé en France, mais peut par
exemple remplacer le beurre pour les desserts… » Une grande partie de la carte est végétarienne, voire végétalienne. « Nous voulons participer à la végétalisation de l’alimentation à travers une nourriture saine, durable et fun, poursuit le master franchisé. Notre expansion rapide en Europe répond à l’envie de tous de passer de bons moments, peu importe son régime alimentaire. »
L’enseigne mise aussi sur l’expérience client : « Nous avons mis beaucoup d’efforts pour créer une atmosphère unique, et tous nos plats sont créés avec un designer culinaire, pour que les clients commencent à se régaler avec les yeux avant de les déguster. » 400 000 € ont été investis dans cet établissement de 110 m² avec 4 m sous plafond, 2 salles et 68 places assises dont 18 en terrasse. « Nous ne proposerons ni livraison ni VAE pour garantir l’expérience sur place », annonce le responsable. À Amsterdam, c’est via des locaux dédiés que ce groupe propose de tels services. Ajoutons que The Avocado Show s’engage aussi pour la durabilité, en ne travaillant qu’avec des fermes bio, qui utilisent par exemple de l’irrigation goutte-à-goutte.
Cette première unité française emploiera 12 personnes et vise un TM de 18,50 €. Après Paris Les Halles, 7 autres restaurants pourraient ouvrir d’ici 2029, surtout en cœurs de villes, en priorité dans le Sud et le Sud-Ouest. « Nous sommes persuadés qu’une telle restauration peut fonctionner dans tous types de climats, froids comme chauds. » Pour Nicolas Necker, le segment de l’avocat est loin d’être saturé : « Il y a un fort potentiel sur la végétalisation de l’alimentation, et l’avocat en deviendra un pilier grâce à ses valeurs et ses bienfaits nutritionnels. Il faudra toutefois rester vigilants sur la façon de produire, et accompagner les producteurs dans le bon sens. »
6 établissements parisiens distingués
par les Trophées Pudlo des Bistrots
Gilles Pudlowski a organisé en mai la toute première édition des Trophées Pudlo des Bistrots pour « célébrer ces lieux de vie, de convivialité, de tradition, mais aussi d’excellence et de modernité ». De nombreux invités et partenaires ont participé à cet événement qui s’est tenu au Paris Seize à Paris 16e, une adresse faisant honneur aux grands classiques des bistrots parisiens. Cette table des frères Dumant, qui a pour chef le jeune Kennie Bonaventure, s’est vue décerner le Trophée Pudlo Rungis du Bistrot de l’Année. Le Trophée Pudlo Staub de la Cheffe de l’Année a été remis à Kelly Jolivet, du restaurant Benoît à Paris 4e. Le Prix Vignobles & Signatures de la Transmission a été décerné à Gilles et Marius Bénard du bistrot Le Beaucé à Paris 9e. Le Trophée Pudlo Région Île-de-France du Jeune Talent a quant à lui été remis à Marie-Victorine Manoa du restaurant Aux Lyonnais à Paris 2e. Le Trophée Art de Vivre & Tradition Bistrots & Cafés de France a récompensé Le Vaudesir à Paris 14e, et le Trophée Pudlo KNS Lease du Jeune Bistrotier a été décerné à Vincent Pétron du Lorette à Paris 9e.
Under The Sea ouvre son bar
à cocktails immersif à Paris
Un mois après avoir inauguré le restaurant gastronomique immersif Under The Sea à Paris 13e, Jade Frommer, Annaïg
Ferrand et Loris de Vaucelles ont dévoilé juste à côté un bar à cocktails, mocktails et plats à partager. Fondateurs d’Ephemera, ces 3 diplômés de l’Institut Paul Bocuse affichent l’ambition de « démocratiser la restauration immersive ». Comme le restaurant, ce bar déploie largement la thématique de l’océan. Des vidéos aux jeux de lumières en passant par le décor, tout entraîne les convives dans un voyage sous-marin, avec une scénographie menée par Henriette & Compagnie et le studio Superbien. À la carte des cocktails (dès 10 €), citons l’Aloe Will Sea, Under Newton et Smokumbo, respectivement à base de tequila, calvados et vodka. Nemo mêle quant à lui citron vert, menthe, thé vert et sirops de fraise et de cerise, pour une alternative sans alcool. Les mets (dès 13,50 €) évoluent au gré des saisons. Ceviche de daurade, Thon « spicy au sancho », Gambas snackées et marinées aux épices et autre Tartare de truite en gravlax faisaient partie des propositions printanières.
Face à son succès à Angers, le speakeasy
Le Gatsby Bar s’installe au cœur de La Baule
Ouvert depuis octobre 2019 à Angers, le Gatsby Bar a un petit frère depuis le 29 mai… à La Baule ! Cette 2e adresse de 160 m² et 90 places assises est une reproduction plus ou moins exacte de la première, en mode speakeasy. « Nous avons voulu apporter un côté ludique aux clients : ils doivent chercher pour trouver notre bar », explique Nicolas Gareau, principal gérant du Gatsby Bar d’Angers, caché derrière une vitrine de produits régionaux, qu’il a fondé avec ses 2 frères. Pour accéder à l’un de ces 2 « bars clandestins », les clients doivent s’inscrire sur le site web de l’enseigne afin de recevoir l’adresse et le digicode mensuel. Une fois passé par l’entrée déguisée en armoire, on s’immerge dans un décor de la prohibition. « Tous les meubles ont été chinés, nous avons été dans toutes les brocantes de la région pour trouver les mobiliers anciens », se souvient le cofondateur.
Côté carte, l’établissement propose une large gamme de cocktails création, une sélection de vins et de bières, ou encore un
large éventail de spiritueux. Des planches de charcuterie et de fromage peuvent apaiser les petits creux. Le lieu est régulièrement animé par des jam sessions, comédies burlesques, magiciens et autres spectacles. « Nous proposons aussi une sélection de cigares, et l’établissement dispose d’un fumoir », indique Nicolas Gareau.
Pour l’ouverture de la nouvelle adresse bauloise, ce dernier a élaboré une carte de saison qui intègre plusieurs cocktails créés à Angers. « Par la suite, la carte sera gérée par l’équipe sur place. Le Gatsby Bar de La Baule prendra au fur et à mesure sa propre identité : c’est un élément important car les clientèles sont différentes », confie le jeune entrepreneur. Exemple parfait : alors que l’offre de champagne est large à La Baule, le bar d’Angers ne propose qu’une référence. Chaque adresse sera gérée de façon indépendante, et c’est Stéphane, l’un des frères cofondateurs de l’enseigne, qui dirige le bar de La Baule, épaulé par 4 personnes.
Memphis se diversifie
en lançant le concept
Nashville Hot Chicken
La chaîne de diners à l’américaine Memphis investit à son tour le segment du poulet avec un nouveau concept baptisé Nashville Hot Chicken. Il sera d’abord proposé dans les 80 restaurants du réseau en France, façon dark kitchen, avant d’être déployé à travers des établissements dédiés, en propre et en franchise. L’offre s’articule autour du Hot Chicken, un plat typique du Tennessee composé de poulet mariné pendant 12 h puis pané à la main. Il sera décliné en Traditional Fried Chicken mais aussi en aiguillettes, wings, burgers, salades ou wraps. Le tout sera accompagné d’une sauce Nashville en 3 intensités (doux, relevé, torride), de frites extra fines ou encore de Crispy cheese fried raviolis. En parallèle de cette nouvelle offre, le réseau Memphis poursuit son développement, 3 ouvertures étant déjà prévues à l’horizon 2023.
Big Mamma sur la plage
à Monaco avec Giacomo
Début juillet, le groupe Big Mamma – désormais présent à Paris, Lille, Lyon, Bordeaux et Marseille – ouvrira son premier établissement en bord de mer, à Monaco. Située sur la plage du Larvotto, la trattoria Giacomo sera dotée d’une terrasse fleurie de 84 places. Les clients y retrouveront notamment des piatti de saison tout en fraîcheur, en direct de producteurs dans la philosophie du groupe. Les grands classiques italiens de Big Mamma côtoieront d’autres recettes signatures : Pasta all’astice et homard ; « Not so classic caprese » avec pomodori di Sorrento et mozzarella di bufala ; géante gelato fior fi latte et ses divers toppings ; ou encore Sgroppino, un sorbet maison arrosé de prosecco, entre autres exemples.
Story Developpement réunit ses 5 enseignes
dans un Yum Foodcourt de 1 200 m² à Roubaix
Le groupe Story Développement, récompensé par les Trophées B.R.A. Chaînes 2022, a dévoilé son Yum Foodcourt le 18 mai à Roubaix. Doté de 1 200 m² et 150 places assises, ce lieu imaginé par Stéphane Agac a nécessité 1 an de travaux. « Il s’agit d’un restaurant pilote regroupant toutes les enseignes du groupe », annonce Alexandre Crevon, directeur du développement franchise des 5 marques concernées. Parmi elles, Pizza Time est
exploitée depuis 22 ans et compte 52 restaurants en France ; et Pepper Grill a été convertie en fast casual en 2018. Ce food court lance, en outre, le développement de 3 concepts : Marache Coffee qui propose des cafés, accompagnements sucrés et sandwichs ; Wolly Wings, « une enseigne à base de poulet, avec une marinade et des sauces particulières pour apporter de la saveur » ; et Pokénio qui surfe sur la tendance des pokés.
« Un tel food court permet de satisfaire tout le monde dans un même lieu, tout en augmentant la rentabilité », poursuit Alexandre Crevon. L’espace technique et de stockage a été aménagé au sous-sol, les zones de production, bureaux, salles de repos des employés et vestiaires se trouvent à l’étage, et c’est au RDC que sont accueillis les clients. Les commandes se font sur l’une des 5 bornes situées à l’entrée. « Une famille ou un groupe d’amis peut commander en une seule fois du poulet frit, des burgers, des salades, des pizzas et des boissons chaudes ! » Chaque enseigne possède son espace de production, et les retraits des commandes se font aux comptoirs concernés. Tout cela, 7 jours sur 7, de 11h30 à 23h.
Le succès a été rapidement au rendez-vous : « Nous avons accueilli plus d’une centaine de clients par jour dès la 1re semaine, sans communication, et avec d’excellents avis Google. » L’objectif est d’atteindre 8 000 € de CA par jour, avec un ticket moyen de 21 €. Plus de 15 personnes travaillent dans ce food court, chacune étant dédiée à une enseigne pour être formée au mieux ; et la direction vise, à terme, 25 employés polyvalents.
Un autre Yum Foodcourt ouvrira à Chartres fin 2022 ou début 2023. « Nous déployons ce concept en licence de marque, avant de lancer la franchise. Nous proposerons alors un contrat de franchise pour chaque concept, afin de garantir des formations dédiées », confie Alexandre Crevon. Story Développement compte aussi développer chaque enseigne de façon indépendante : « Nous allons ouvrir 5 unités en succursale pour chacun de nos 3 nouveaux concepts, avant de les lancer en franchise », prévient le responsable ; un Pokénio étant déjà prévu pour juin à Pontoise (95).
Un nouveau chef chez Damigiana
pour une cuisine nord-italienne
Après Meriggio sur les Grands Boulevards à Paris, Laura et Bastien Corinti ont ouvert Damigiana fin 2018 dans le quartier
des Halles. Cette trattoria bistronomique s’est récemment renouvelée en se spécialisant dans la cuisine nord-italienne, avec l’arrivée d’un chef originaire de Vénétie : Alex Berrettini, qui a notamment travaillé au bistrot de fusion franco-japonaise Kinzo. Son credo : « Sortir des sentiers battus en conservant les codes de la cuisine italienne. » Antipasti (de 12 € à 20 €), pâtes, risottos (primi piatti de 16 € à 25€) ; poissons frais, plats de viande (maigre au four à 25 €, paleron de bœuf au Chianti à 29 €) légèrement teintés de douces notes asiatiques, se partagent ainsi la carte de Damigiana. Sans oublier les « Dolci della casa » (de 9 € à 12 €), avec la très libre interprétation du tiramisu (« Questo non è un tiramisù »). Une trentaine de références de vins et spiritueux italiens (Nebbiolo piémontais, Sangiovese toscans, Grillo sicilien, Nero di Troia des Pouilles…) sont aussi proposés.
Kùkù, nouvelle adresse
festive et fusion à Paris
Loïc Berardengo et Zoltan Paterne, qui ont déjà dirigé moult établissements selects parisiens, ont inauguré Kùkù dans le 8e
arrondissement. Avec un nom inspiré du dieu Mayas Kukulkan, ce nouveau restaurant fusionne diverses cultures et traditions culinaires. Le chef Julien Gasperi y élabore une carte à la fois gourmande, conceptuelle et tendance. Particulièrement convivial, le cadre permet de s’évader, évoquant notamment Capri, Santorin et Tulum. L’univers coloré a été pensé par François Wapler, l’architecte à l’origine du concept Buddha Bar. Le mixologue Matthias Giroud surprend les clients à travers une carte de cocktails créative, qui est elle aussi une véritable invitation au voyage.
41e Bourse Badoit : 5 finalistes « engagés » à Paris, Marseille,
Lyon, Agen et Montreuil
Suite à l’appel à candidatures lancé en mars, 5 finalistes parmi 40 dossiers reçus ont été présélectionnés par Badoit et sa Brigade de la Joie, en partenariat avec Emergence Concepts. Pour sa 41e édition, la Bourse Badoit pour la Joie renforce sa dimension solidaire, puisque les restaurants et bars retenus intègrent tous un fort engagement social. « J’ai rejoint la Brigade de la Joie pour la 2e année car c’est une cause honorable qui permet de soutenir des projets pérennes et de répondre à des problématiques concrètes », déclare le chef
multi-étoilé Pierre Gagnaire. « Ces projets montrent qu’il est possible de fonctionner autrement et peuvent permettre de donner à d’autres de bonnes idées », ajoute-t-il, de concert avec les 2 autres membres du jury, la cheffe Chloé Charles et la consultante Anne Etorre.
Un lauréat sera choisi par le vote du public, du 6 au 12 juin, via le site de Badoit ; les 2 autres seront désignés par le jury. L’annonce des lauréats se fera le 14 juin à l’hôtel des Arts et Métiers à Paris. Jusqu’à 100 000 € de récompenses seront répartis entre les 3 grands gagnants. Le choix promet d’être serré. « Cela va se jouer à peu de choses. Nous prendrons notamment en compte l’impact de la Bourse sur chaque projet. Pour certains, cette dotation peut véritablement tout changer », confient Pierre Gagnaire, Chloé Charles et Anne Etorre.
Les 5 finalistes 2022, répartis dans l’Hexagone, sont :
■ Le Social Bar à Paris 12e : bar solidaire, financé de manière collaborative ;
■ Café [R]égal à Marseille : restaurant tremplin pour les personnes en situation de handicap ;
■ Capucine et Gaston à Lyon : restaurant boutique traiteur de plats bio et locaux formant des jeunes en situation de handicap ;
■ Le Hang’Art à Agen : café-restaurant luttant contre l’exclusion, la solitude et l’isolement et favorisant le lien social ;
■ Les Cuistots Migrateurs à Montreuil : traiteur de cuisines du monde formant et employant des chefs réfugiés.
Street food israélienne et
toppings asiatiques chez Riv’K
Rebecca Rohmer a notamment été formée chez Dominique Bouchet, Akrame Benallal, Christian Constant et Yannick
Alléno avant de devenir demi-cheffe de partie du restaurant Aux Près de Cyril Lignac, en 2017. Et c’est 2 ans plus tard qu’elle a ouvert son propre restaurant sur les hauteurs de Montmartre, rue Véron à Paris 18e. Baptisé Riv’K (issu de Rivka, « Rebecca » en hébreu), cette table de 46 couverts dont 20 en terrasse présente un cadre soigné et dépaysant avec un cerisier d’Asie et des éléments chinés en brocantes ou au souk de Tel-Aviv.
La carte courte, d’influences israélo-asiatiques, est inspirée des origines de la jeune cheffe et de ses voyages en Asie. Parmi les propositions nombreuses et originales, qui varient selon les saisons et ses inspirations, citons le Fricassé tunisien revisité (15 €), les Nems d’avocat sauce ponzu et tahina (13 €), la Pita à l’effiloché de bœuf, cheese vegan, oignon rings, tahini, tomates pimentées et poêlée de légumes (26 €) et les Nikitouches, houmous de pistache, artichauts à la juive, chalda, falafels de fèves, butternut à la marocaine, sésame et grenades (24 €). En dessert, la cheffe est reconnue pour ses pains perdus revisités et parfumés (fleur d’oranger, pistache, cannelle, façon baklava…), entre 12 € et 13,50 €. L’établissement propose aussi des cocktails créatifs signatures, comme le Martini oriental avec mangue, prosecco, cannelle, fleur d’oranger et grappa (14 €) et « Du Moyen-Orient en Asie » intégrant bukha, anisette, matcha, yuzu et gingembre (14 €).
Terminus, un food market
qui fait revivre l’ancienne
gare de Barneville-Carteret
Réhabiliter une ancienne gare pour créer un food market : c’est le défi qu’ont relevé Renaud Desfours et Richard Ledentu
en inaugurant Terminus, en avril 2022, à Barneville-Carteret, dans la Manche. Une large offre de restauration à consommer sur place ou à emporter y est proposée via des food trucks et des containers aménagés. Engagés dans une démarche écoresponsable, les restaurateurs du site travaillent des produits frais, de saison, en circuit court. Chaque année, le lieu sera ouvert du 15 mars au 15 novembre et durant les vacances de Noël. Lors de la période estivale, du 14 juillet jusqu’à fin août, il accueillera les clients 7 jours sur 7. « Ce projet va s’établir sur plusieurs années, sur l’offre culinaire, et en faisant vivre le site avec des concerts », précise Renaud Desfours.
De nouveaux rooftops et
espaces de restauration
au Printemps Haussmann
À Paris, le Printemps Haussmann continue d’innover concernant ses espaces de restauration, annonçant les ouvertures de nouvelles entités et de nouveaux horaires. C’est dans le cadre de son renouveau initié en mars dernier que ce Grand
Magasin a dévoilé 2 nouveaux rooftops : La Terrasse du 7e Ciel, qui s’étend sur 1 300 m² et permet de savourer un cocktail avec une vue à 180° sur les toits de Paris, au 7e étage du Printemps de la Femme ; et les 3 petites terrasses de Bleu Coupole, le nouveau restaurant du 6e étage de la « food trotteuse », journaliste et autrice culinaire Elvira Masson, qui propose une cuisine aux influences du monde, réalisée avec des produits bien sourcés.
À découvrir aussi, au Printemps de l’Homme, et désormais jusqu’à 23h les jeudis, vendredis et samedis : la Terrasse de Malo et ses crêpes & galettes (7e étage) ; le concept « viandard » à l’esprit canaille Regain (8e étage); le Bar Perché et sa sélection de vins au verre ou en bouteille et autres tapas (7e étage)… Et aussi, au 8e étage, le concept de poissonnerie éthique et responsable Reine Mer imaginé par Gregory Areinx, ainsi que Supernature, la cantine du midi survitaminée de Clémentine et Christophe Colombet avec des assiettes iodées, végétales ou carnées très créatives.
Napaqaro dépoussière Courtepaille avec Arlette et Jean
Courtepaille s’offre un nouveau souffle. Reprise fin 2020 par Buffalo Grill, l’enseigne du groupe Napaqaro dévoile une nouvelle offre de restauration : Arlette et Jean par Courtepaille. « Arlette et Jean, c’est un joyeux mélange entre notre amour pour la bonne cuisine française et une envie sincère de proposer des recettes savoureuses dans un environnement chaleureux et agréable », résume l’équipe.
Le concept présente un nouveau décor qui reprend les codes de la brasserie française. Mobilier épuré, luminaires en cannage, bar d’inspiration Art déco, zelliges blancs, comptoir en marbre
blanc pour l’espace rôtisserie ou encore papier peint en toile de Jouy composent l’identité des lieux. « Arlette et Jean offre une ambiance chaleureuse avec ses petites tables bistrot, ses hauts tabourets bleu canard, ses parasols à franges et ses banquettes en laine tissée jaune d’inspiration French Riviera », ajoute l’enseigne.
Dans l’assiette, Arlette et Jean décline des recettes traditionnelles mises au goût du jour, avec notamment un large choix de viandes (côte de bœuf, entrecôte, rumsteak, tartare, poulet rôti, andouillette…), mais aussi des burgers, salades et diverses entrées (gambas snackées, tartine saumon avocat, tian provençal à la mozzarella…). Les desserts font la part belle aux coupes glacées, profiteroles ou encore café gourmand.
2 restaurants ont déjà ouvert leurs portes avec cette nouvelle offre en mai : à Lisses (91) le 16 mai et à Wasquehal (59) le 23 mai. D’autres ouvertures suivront.
Disparition brutale
d’Antoine Alléno
C’est avec une vive émotion que l’ensemble du secteur a appris le décès d’Antoine Alléno, survenu dans la nuit du 8 mai à Paris. Âgé de 24 ans, le fils du chef Yannick Alléno a été victime d’un accident de la route. À la tête du restaurant Burger Père et Fils lancé l’an dernier avec son père, Antoine Alléno « appartenait à cette nouvelle génération de cuisiniers, déterminée à révolutionner le paysage gastronomique français », ont témoigné sa famille et les équipes du Groupe Yannick Alléno. « En cette période douloureuse, la famille Alléno et leurs proches sont très sensibles à la bienveillance et à la compréhension de tous, dans le respect de leur intimité », a-t-il été précisé. Nous adressons nos plus sincères condoléances à la famille, aux proches et aux collaborateurs d’Antoine Alléno.
Publication
Les secrets du sel dans un nouveau Micro Précis
La collection Le Micro Précis s’étoffe avec un nouvel ouvrage dédié au sel et à son utilisation en cuisine et en pâtisserie. Stéphane Lagorce s’intéresse à cet exhausteur à la fois banal et mystérieux, ainsi qu’à ses innombrables – et parfois surprenantes – utilisations. Pour davantage de clarté dans les explications, l’ouvrage est divisé en 4 chapitres :
■ « Substance étrange » où il est question des propriétés culinaires du sel.
■ « Rôles & pratiques », pour savoir comment saler, et dans quelles circonstances.
■ « Foirades magistrales » pour tirer des enseignements de ses erreurs.
■ et une dernière partie proposant 15 « Recettes essentielles ».
La direction artistique et les illustrations sont signées Élodie Campo.
► Le Micro Précis du sel en cuisine & pâtisserie, ingrédient fondamental et très salé, Éd. Homo Hablis, 16,50 €.
Ni viande ni poisson avec le chef Piège
Nul n’a besoin d’être végétarien – ou au régime – pour maîtriser l’art de cuisiner les légumes. Jean-François Piège souhaite le faire savoir au plus grand nombre à travers son nouveau livre Zéro Viande Zéro Poisson. Techniques de cuisson (sous la cendre, en croûte d’argile…) et de préparations, créations innovantes (Terrine de poireaux mimosa, Rillettes de légumes, Goujonnettes d’asperges…), illustrations en pas-à-pas : l’ouvrage de 208 pages rend autant hommage au monde végétal qu’au savoir-faire du chef, via quelque 50 recettes gourmandes, dans un univers « 100 % légumier » mettant en lumière la richesse du terroir français.
► Zéro Viande Zéro Poisson, Éd. Hachette Cuisine, 29,95 €.
Développement
Un 29e Au Fût et à Mesure
à Saint-Jory près de Toulouse
Au Fût et à Mesure, concept repéré et distingué par notre magazine dès sa création à Lille, ouvrira sa 29e adresse française
le 10 juin à Saint-Jory (31). Ce sera l’un des plus grands bars à bière de l’enseigne, puisqu’il s’étendra sur 200 m² et offrira 150 places en terrasse. Le choix à la carte ne sera pas en reste avec 13 tireuses en salle et une cave permettant de retrouver des références de brasseries locales et d’ailleurs. Le principe sera le même que dans les autres établissements de l’enseigne : le client se servira lui-même en activant les fûts au moyen d’une carte qu’il créditera au bar. Celle-ci donnera aussi accès aux bornes tactiles permettant de commander des cocktails, spiritueux, bières bouteilles et autres planches apéritives. Côté animation, Au Fût et à Mesure Saint-Jory prévoit des afterworks, soirées à thème, retransmissions sportives, quiz, DJ sets, concerts, jeux de société et autres dégustations avec des brasseurs.
Par Morgane Buland, Marina Sgard, Émilie Niel, Florent Tzeng et Anthony Thiriet
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