Dans chaque numéro, retrouvez un condensé d’informations variées et inspirantes mettant en avant les initiatives et l’évolution du marché à travers la France.
En se réinventant, Le Comptoir
Général restreint l’utilisation
des téléphones à une salle
dédiée
Adresse bien connue des Parisiens, Le Comptoir Général a décidé de se réinventer pour conserver son aura auprès de cette population versatile. Si cet établissement multifacette du quai de Jemmapes (Paris 10e) ne perd rien en convivialité, il gagne en surface avec l’aménagement de nouveaux espaces… et instaure un concept original : « Le Comptoir Général prie désormais ses clients de ne pas utiliser leurs appareils électroniques dans les salles principales, mais dans l’espace prévu pour cela », indique la direction. Un lobby d’hôtel a été aménagé à cet effet avec moquette épaisse, sofa et magazines. « Les
clients peuvent y téléphoner, consulter Internet, déambuler, apprécier de curieuses collections d’art et demander des informations à la réception », ajoute l’équipe.
Partout ailleurs, l’heure est à la déconnexion et au plaisir de vivre l’instant présent, sans smartphone. L’ambiance est de type Riviera hollywoodienne, pimpée à la vaisselle de grand-mère et aux effluves de Méditerranée. Un nouveau restaurant de poissons propose un vrai service à table. Les assiettes signées Thomas Hue offrent des voyages aux 4 coins du monde au milieu d’une multitude d’accessoires de pêche et de boîtes à mouches, évoquant aussi bien un petit port breton qu’une plage des Caraïbes.
Le bar à rhums et cocktails maison, avec une cinquantaine de références, est à redécouvrir au son de musiques d’ambiance enveloppantes, avant le virage zouk/house et pop opéré dès 22h. Dépaysement, improvisation, décontraction et partage : tels sont donc les maîtres-mots du Comptoir Général version 2021.
Des recrutements d’envergure chez
Buffalo Grill et Courtepaille avec l’Afpa
Un important partenariat a été initié en novembre entre l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) et le groupe Buffalo Grill-Courtepaille. L’objectif : trouver des solutions à la pénurie de personnel que connaît le secteur, à travers le recrutement et la formation de 400 alternants ; avec une qualification professionnelle et un emploi à la clé pour ces derniers. Les restaurants Buffalo Grill et Courtepaille sont en quête de profils motivés à la recherche de formations professionnalisantes aux perspectives d’évolution. Associé au savoir-faire de l’Afpa, le groupe s’engage à créer de nouveaux emplois dans 80 de ses restaurants en France. Ces postes sont voués à être pérennisés, aboutissant à des CDI. « La formation est un enjeu clé pour notre groupe, et pour le secteur dans son ensemble. Chez nous, de nombreux collaborateurs commencent en salle ou en cuisine avant d’évoluer vers des positions managériales, allant jusqu’à la gestion d’un établissement. Pour nous, il est fondamental de faciliter cette évolution, de l’accompagner et d’y contribuer activement par la formation d’anciens et de nouveaux talents », commente Jocelyn Olive, CEO du groupe. 2 types de contrats sont proposés : apprentissage ou professionnalisation autour des métiers d’agent de restauration ou de serveur. Le parcours vise l’obtention d’un titre professionnel reconnu de niveau 3 (RNCP) au bout d’1 an. De nombreux jobs dating et entretiens sont organisés dans les restaurants du groupe.
4 organisations patronales reconnues représentatives du secteur CHR par l’État
Dans un arrêté du 6 octobre 2021 paru au Journal officiel le 14 novembre dernier, qui abroge celui du 21 décembre 2017, le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion a dressé la liste des organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives dans la convention collective nationale des CHR (cafés, hôtels et restaurants). Les voici, avec leurs poids respectifs :
• L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) : 47,6 %.
• Le Groupement national des indépendants (GNI) : 26,6 %.
• Le Groupement national des chaînes hôtelières (GNC) : 14,3 %.
• Le Syndicat national de la restauration thématique et commerciale (SNRTC) : 11,5 %.
Trois concepts liés à l’alimentation
primés par Paris Shop & Design 2021
Les prix Paris Shop & Design mettent en lumière, tous les 2 ans, des créations innovantes en matière de design et d’architecture pour les espaces de vente. La 7e édition s’est déroulée le 18 octobre dernier au siège de la CCI de Paris Île-de-France, avec un jury d’experts présidé par le designer Patrick Jouin. 6 commerces ont été
récompensés, dont 3 issus des secteurs la restauration, de l’alimentation et de l’hôtellerie.
▼ Benjamin Belaga et Delphine Sauvaget ont remporté la catégorie « Culture, loisirs, services aux particuliers » avec Chapelle XIV à Paris 18e. Cet établissement réunit une galerie d’art et de design, un disquaire vinyle, un studio création et un café avec notamment des pâtisseries et des boissons chaudes et glacées. Les espaces sont ouverts et épurés, et les couleurs claires, le bois et le métal sont à l’honneur.
▲ Dans la catégorie « Hôtels, cafés, restaurants », c’est Jo&Joe Nation à Paris 20e qui a gagné le 1er prix. Fondé par Neel Tordo, Sandra Demuth et Caroline Bene-Combes, cet hostel façon auberge de jeunesse intègre un bar-restaurant sur son toit. Des lits à baldaquin en bois revisités et modernes participent à l’univers inspirant, dynamique et audacieux de ce poly-lieu.
▼ La nouvelle boutique de Patrick Roger, située dans la rue de Sèvres à Paris 6e, a remporté la catégorie « Alimentaire ». Le chocolatier renommé et Pascal Grasso ont misé sur une architecture mêlant les classiques d’un magasin de chocolat, avec un présentoir en verre, et un côté particulièrement artistique, avec des sculptures au mur ; pour un rendu façon « forêt mystérieuse hors du temps ».
Cosmo, un lieu multifacette
qui fait revivre une institution
de la Nuit à Clermont-Ferrand
Cosmo a ouvert en lieu et place de l’ancien club Bbox, une institution du monde de la Nuit à Clermont-Ferrand, sur une zone d’activités à l’est de la ville. Entièrement métamorphosé, ce grand établissement présente désormais plusieurs ambiances et plusieurs offres, pour satisfaire le plus grand nombre de clients. L’intérieur intègre notamment un cocktail-
bar, un restaurant bistronomique et un bar pizza-tapas. Ces différents espaces présentent, chacun à sa manière, un décor impressionnant particulièrement original à l’ambiance céleste. Le plafond dispose de cadres imprimés et rétro-éclairés projetant des lumières et des motifs. Il change de teinte et de luminosité selon l’heure. Une playlist a également été pensée pour répondre aux différents moments de la journée. Le lieu dispose même d’un dancefloor qui accueille des concerts et des soirées DJ. Côté restauration, Cosmo propose notamment des tartares, burgers et pièces du boucher. Le bar pizza-tapas suggère des plats à partager, dont diverses tapas et des planches de charcuterie et de fromage, et pas moins de 14 recettes de pizzas. Ajoutons qu’une guinguette est ouverte le soir, quand la météo le permet.
Titres-restaurant :
prolongation du
plafond à 38 €
jusqu’à février 2022
Fixé à 38 €, le plafond journalier des titres-restaurant 2021 est maintenu jusqu’au 28 février 2022, tout comme leur utilisation les week-ends et jours fériés. Le décret du 21 octobre 2021 précise les modalités d’utilisation. Restaurants traditionnels, établissements de restauration rapide (mobiles ou non), self-services, restaurants d’hôtels et brasseries sont concernés par le dispositif, qui n’exclut pas le click & collect et la livraison.
Après Bordeaux, Big Mamma arrive
à Marseille avec une grande trattoria
… et un restaurant de burgers
Déjà présent à Paris, Lille, Lyon, Londres et Madrid, le groupe Big Mamma poursuit son développement. En juin, c’est dans le cœur historique de Bordeaux qu’il inaugurait Palatino, une trattoria de 850 m² au décor d’osteria romaine des années 50 signé Studio Kiki. Les classiques du groupe (pizza, pasta, desserts XXL) y sont parfois revisités avec la seafood de la région bordelaise, à l’image du « Poulpe it up », un poulpe grillé sur houmous de pois chiches. Cette ouverture a engendré 70 embauches. En outre, le 28 octobre, à l’occasion du salon Go Entrepreneurs, Big Mamma a annoncé 2 ouvertures à Marseille prévues pour le 1er trimestre 2022 : une trattoria de 450 places, qui sera la plus grande du groupe ; et un restaurant de burgers qualitatifs, juste à côté. 120 à 150 postes étaient à pourvoir en octobre.
Source : Les Nouvelles Publications.
L’enseigne Subway fête
ses 20 ans en France
Pour ses 20 ans en France, la chaîne de restauration rapide américaine Subway, axée sur les sandwichs et salades sur mesure, multiple les collaborations. Xavier Pincemin, vainqueur de « Top Chef » en 2016, revisite par exemple 2 best-sellers de l’enseigne : le cookie, qu’il additionne de CBD, et l’American Steakhouse Met ; ses recettes étant proposées en édition limitée dans tous les restaurants Subway de France. L’enseigne propose aussi un nouveau sandwich Sub festif composé de st-nectaire AOP, rösti et sauce truffée jusqu’au 4 janvier. Une collection capsule avec la marque parisienne de streetwear Tealer et une collaboration avec le Tiktoker Junior JMMSS figurent parmi les autres partenariats liés à cet anniversaire. « Nous avons voulu faire les choses en grand avec des collab inédites et audacieuses, hors des codes habituels qui trouvent un écho particulier auprès de la Génération Z, celle qui a grandi avec Subway », souligne la directrice marketing Sandra Chassan.
Del Arte redéfinit son concept
pour poursuivre sa croissance
Pour faire face au contexte et aux évolutions du marché, Del Arte mise sur un nouveau concept avec une offre disponible toute la journée. « Répondant à la promesse d’une enseigne vivante et joyeuse incarnant une Italie moderne », l’enseigne fait évoluer ses établissements avec de nouveaux services et des espaces évolutifs. « La crise du Covid-19 a engendré des changements brutaux pour la filière. Elle nous a fragilisés mais nous a forcés à nous challenger, à adapter nos modes de fonctionnement », explique son directeur général, Philippe Jean. Del Arte a « un vrai enjeu à comprendre les attentes des clients pour leur proposer une expérience nouvelle, des offres différenciées, accessibles et qualitatives ». L’enseigne souhaite proposer des « lieux de vie multiples et modulables qui rassemblent toutes les occasions de se restaurer, se divertir et travailler ; seul, entre amis ou en famille ».
Les nouveaux Del Arte seront articulés en 3 espaces qui s’adaptent aux rythmes de chacun : Ristorante proposant midi et soir la carte de Del Arte ; Cafferitivo servant des produits adaptés à chaque moment de la journée, du café matinal à
l’aperitivo ; et A Casa dédié à la VAE, à la livraison et au click & collect. Un flagship incarnant le renouveau de Del Arte sera inauguré au second trimestre 2022 à Joué-lès-Tours (37). Des modules pourront ensuite être intégrés dans les unités franchisées actuelles, dans le cadre de rénovation.
Le renouveau de Del Arte passe aussi par une identité visuelle repensée avec un univers rajeuni, un logo simplifié et modernisé et une image de marque retravaillée, « axée sur la joie et le partage autour d’une cuisine italienne de qualité ». L’enseigne a aussi revu sa carte : plus courte, elle repose sur ses classiques et intègre une offre évolutive, avec 4 changements par an. Autre nouveauté : les clients peuvent personnaliser leur pizza.
Del Arte compte ainsi conquérir une clientèle plus jeune (25-35 ans) et séduire de nouveaux franchisés, pour poursuivre son rythme moyen d’une ouverture par mois. « Nous maintiendrons la trajectoire que nous nous sommes fixée », lance Philippe Jean.
Disparition
Antoine Barreau, acteur-clé
de la restauration moderne
et chaînée, nous a quittés
C’est avec une vive émotion que nous et l’ensemble du secteur de la restauration avons appris, le 12 novembre dernier, la disparition d’Antoine Barreau à 59 ans. Diplômé de l’ESC Rennes School of Business, il avait exercé comme directeur de restaurant chez Via Pizza au Mans de 1986 à 1988. Il avait ensuite intégré le Groupe Le Duff, d’abord comme directeur régional de l’enseigne Lucio pendant 7 ans. Pendant 20 ans, de 1995 à 2015, il a occupé plusieurs postes pour Del Arte :
directeur d’exploitation, directeur marketing, directeur de franchise, puis directeur général de l’enseigne. En 2015, il avait été nommé directeur général Restauration pour Del Arte, Brioche Dorée et Fournil de Pierre, toujours au sein du Groupe Le Duff, auquel il est resté fidèle pendant 33 ans. Antoine Barreau a aussi coprésidé le Syndicat National de la Restauration Thématique et Commerciale (SNRTC) de 2018 à 2020, en duo avec Hervé Dijols.
Les témoignages de sympathie se sont multipliés depuis cette annonce, notamment via Linkedln. « Nous nous connaissions depuis plus de 20 ans, c’était un partenaire tellement agréable, fidèle dans ses engagements professionnels », a par exemple réagi Yves Sassi, président du Club de la Franchise. « Il fut un très bon président pour le SNRTC, moderniste et fédérateur », a souligné Agnès Théodose, présidente de LMG Concept. « Antoine Barreau était un grand pro de la restauration, un homme dynamique, sympathique et très ouvert. Il va beaucoup manquer à tous ceux qui l’ont connu », a encore commenté Cécilia Bellier-Thouret, directrice des opérations chez Total. Nous adressons nos sincères condoléances aux proches et aux équipes, collaborateurs et partenaires du défunt.
Buffalo Grill abandonne l’ambiance
Far West au profit de l’American BBQ
« Bye bye les cowboys et les Indiens. Buffalo Grill se réinvente en House of BBQ. » C’est par ces mots et via un spot publicitaire que l’agence Marcel a annoncé, le 19 novembre dernier, le changement d’identité visuelle de ce groupe de restauration comptant 347 unités en France (sans compter les 236 restaurants Courtepaille repris en septembre 2020). Plus de 40 ans après sa création, la chaîne fondée par Christian Picart opère donc un virage stratégique et une modernisation d’image pour relancer son activité. 11e groupe de restauration de notre Panorama B.R.A. 2020, le groupe Buffalo Grill a réalisé 261,3 M€ de CA en 2020, en recul de 48,5 % vs 2019, notamment à cause de la crise sanitaire. La décoration et l’ambiance des restaurants seront davantage inspirées des steakhouses à l’américaine mais les menus ne devraient pas changer. « Il y a toujours la salade d’accueil et la chanson d’anniversaire », rassure l’agence Marcel.
La Côte & l’Arête recrute
100 étudiants en CDI
Mi-novembre, l’enseigne de brasseries contemporaines La Côte & l’Arête, qui compte 17 unités en France, a annoncé qu’elle allait recruter 100 étudiants en CDI. Ces offres étaient à pourvoir, avec ou sans expérience, à Toulouse (31), Bordeaux (33), Toulon (83), Montauban (82), Albi (81), Vaulx-en-Velin (69) et Clermont-Ferrand (63). L’enseigne native de la région toulousaine propose des contrats modulables entre 8 h et 24 h, pour s’adapter aux emplois du temps des étudiants. Les nouvelles recrues sont formées pendant 2 semaines dans le restaurant concerné. « Notre ambition est de recruter, de former et surtout de garder de la meilleure façon les étudiants pendant leurs cursus. Nous proposons des contrats flexibles qui peuvent s’adapter d’une année à l’autre selon les cours et les périodes d’examens », précise la direction de La Côte & l’Arête.
Collaboration
Un voyage culinaire en Afrique chez Rice Trotters avec BMK Paris-Bamako
Rice Trotters, concept de restauration rapide axé sur le riz d’ici et d’ailleurs, qui compte désormais 4 établissements à Paris et 1 à La Défense, a collaboré pendant 1 mois avec BMK Paris-Bamako, la cantine-épicerie africaine de Paris 10e et 11e. L’idée ? Proposer aux clients de Rice Trotters un véritable voyage culinaire en Afrique. Les enseignes proposaient 2 menus : le premier embarquait les clients sur la côte ouest du continent, avec notamment le Poisson Coco Novo, un Croustillant de riz soufflé chocolat blanc-moringa et une Orangeade au moringa. Le second, disponible depuis le 24 novembre et jusqu’au 9 décembre, met l’Afrique de l’Est à l’honneur. Rice Trotters et BMK Paris-Bamako proposent alors un traditionnel Poulet Kuku Paka, un croustillant au piment et un thé glacé kenyan.
Flunch sort de sa procédure de sauvegarde
L’avenir s’éclaircit pour Flunch. La chaîne de libre-service a annoncé le 17 novembre la sortie de la procédure de sauvegarde et la relance de son plan de transformation. Contrainte de fermer ses 227 restaurants pendant plus de 9 mois en raison de la crise sanitaire, l’enseigne a accusé de fortes baisses de CA. Le 29 janvier dernier, elle s’était placée sous la protection du tribunal de commerce de Lille en demandant l’ouverture d’une procédure de sauvegarde permettant le gel de ses dettes. « Cette solution a permis à l’entreprise de se donner du temps en matière de trésorerie, en attendant la reprise de l’activité », indique la direction.
En parallèle, un redimensionnement du réseau a été engagé. L’enseigne compte désormais 105 unités intégrées et 65 en franchise, après 8 adresses cédées (dont 5 en franchise) et 49 fermetures. « Notre plan d’urgence, mis en place assez tôt, nous a permis de passer le cap difficile de la crise, d’adapter notre réseau, de réaliser des reclassements en interne ou en franchise, et de poursuivre notre transformation. Nous avons pu sauver 268 emplois sur les 1 248 concernés par le PSE », précise Guillaume Lecomte, président de Flunch.
Et aujourd’hui ? « L’activité reprend même si elle n’est pas encore revenue aux niveaux de 2019, notamment à cause du pass sanitaire et du télétravail. La feuille de route budgétaire est respectée. Nous prévoyons un retour à l’équilibre en
2022 avec un CA proche de celui de 2019, autour de 310 M€. Nous pouvons désormais envisager l’avenir avec confiance », a notamment indiqué le président de l’enseigne.
Son actionnaire Agapes a injecté 57 M€ pour la soutenir et prévoit d’investir 135 M€ pour financer le plan de transformation « Cap à 5 ans », organisé autour de 5 axes :
• La modernisation de son image et ses restaurants, sur le modèle des unités de Plaisir (78), Fâches et Leers (59). Une trentaine d’unités seront relookées d’ici 2023.
• De nouveaux univers et de nouvelles expériences clients, notamment via des kiosques thématiques façon food hall (pizzas maison, poissons à la plancha…).
• Le développement d’animations et de lien social via des partenariats locaux, avec un travail autour de l’expérience « enfants ».
• La mise en place de nouveaux parcours clients au-delà de la VAE et de la livraison. La possibilité de commander, d’être servi et de payer à table sera proposée dans une dizaine de restaurants dès 2022. Flunch Traiteur se dotera par ailleurs d’un nouveau site e-commerce.
• Des partenariats avec des producteurs régionaux pour offrir une cuisine équilibrée, variée, de qualité et au juste prix.
Ces stratégies seront déployées progressivement, après avoir été « validées par des tests ». L’enseigne a aussi créé 2 écoles de formation pour accompagner sa transformation, permettre la montée en compétence des équipes et intégrer au mieux les nouveaux collaborateurs.
Un 3e Ouest Express fermé
pour une re-concentration
sur Bocuse Original Comptoir
Ouest Express ne faisait plus recette. Né en 2008, ce concept lancé par Paul Bocuse et son fils Jérôme entendait proposer une offre rapide, qualitative et accessible à tous. Il avait été décliné à plusieurs adresses à Lyon et Villefranche-sur-Saône. Malheureusement, « Ouest Express s’est rapidement essoufflé avec l’arrivée de nouveaux enjeux marketing et n’a pas réussi à trouver un modèle économique pérenne », a indiqué le groupe fin octobre 2021.
Après les fermetures des unités de Confluence (Lyon 2e) et La Part-Dieu (Lyon 3e), celle de Vaise (Lyon 9e) a été annoncée en septembre, avec son rachat par McDonald’s. Une annonce ayant provoqué un tollé du côté des riverains, qui ont même lancé une pétition. Parlant d’une « décision vitale », le groupe Bocuse s’est défendu en indiquant qu’« après avoir refusé
des offres de reprise pour des concepts plus festifs, seule la proposition de McDonald’s était concrète et sérieuse ». Elle permettait « le maintien de l’ensemble des collaborateurs de Ouest Express, y compris les salariés étudiants et collaborateurs à mobilité réduite, ce qui était la priorité des dirigeants. L’enseigne s’est aussi engagée à proposer des formations aux salariés durant les travaux », a justifié le groupe, évoquant aussi la surface des lieux.
La Maison Bocuse continuera à développer son concept de fast casual Bocuse Original Comptoir, déjà présent au Village des Marques de Villefontaine, à Lyon 8e et à la Brasserie Irma à Annecy. Ce modèle, qui s’appuie sur de petites surfaces de vente, pour « réduire les coûts d’occupation et d’administration », est jugé « économiquement plus viable et duplicable » par la marque. Un nouveau point de vente a ouvert en octobre à Lyon 9e, non loin de la Brasserie l’Ouest. Ce corner propose « une interprétation plus jeune et urbaine des codes des brasseries Bocuse avec VAE ». Outre des sandwichs du monde premium, les clients peuvent aussi se procurer, en click & collect, des paniers de fruits et légumes frais en partenariat avec le producteur local Maréchal Fraîcheur.
Reste à savoir ce que deviendra l’Ouest Express de Villefranche-sur-Saône, le dernier encore en activité.
Bleu-Blanc-Cœur
désormais au
MIN de Rungis
Née il y a un peu plus de 20 ans, l’association Bleu-Blanc-Cœur regroupe des acteurs de la chaîne alimentaire autour d’un objectif commun de qualité (domaine animal, environnemental ou alimentation humaine). Jouissant déjà d’une part de production importante et d’une forte notoriété, elle poursuit son essor en France. Ainsi, le 21 octobre, Florence Hardy, fondatrice et présidente de Maison Médelys, et Pierre Weill, président de Bleu-
Blanc-Cœur, ont inauguré l’espace Bleu-Blanc-Cœur chez Maison Médelys, au MIN de Rungis. L’événement s’est déroulé en présence de Stéphane Layani, pdg du Marché International de Rungis, et des chefs Thierry Marx et Frédéric Simonin. Grâce à sa présence sur le plus grand marché de produits frais au monde, l’association installe sa démarche à Paris et la promeut auprès des grossistes pour diffuser largement ses produits vers la restauration commerciale, collective et gastronomique. Cet espace sera aussi le théâtre d’animations culinaires proposées par Bleu-Blanc-Cœur en lien avec les éleveurs, partenaires, grossistes et les chefs membres de la communauté.
Moins de « tables vides » grâce au Festival TheFork
Du 14 octobre au 28 novembre, le Festival TheFork proposait 50 % de remise dans plus de 6 000 restaurants, dans 11 pays. En France, quelque 1 500 établissements ont participé à cette opération visant à dynamiser le secteur et prolonger la tendance positive de l’été. « Le Festival TheFork offre une solution efficace au problème des “tables vides”, un manque à gagner pour le restaurateur qui fait face à des coûts fixes », explique Damien Rodière, directeur général TheFork Europe de l’Ouest. Il précise que « les clients ne sont plus seulement attirés par le style du restaurant, la qualité de la nourriture et l’atmosphère ; ils sont de plus en plus attentifs aux prix », insistant sur l’intérêt de proposer des offres spéciales. « En augmentant son taux d’occupation, le restaurant améliore sa marge globale sans avoir à réétudier sa carte ou son organisation », poursuit Damien Rodière, justifiant ainsi l’intérêt du Festival TheFork.
Un nouveau visage pour L’Arc Paris
Le club parisien L’Arc a fait peau neuve pour la rentrée 2021. Ouvert en 2014 dans un style rock, l’établissement s’est paré d’une touche disco avec notamment de la moquette au sol et du tissu mordoré aux murs. La piste de danse arbore à présent un mur végétal orné de boules à facettes, néons et diverses plantes. Ce nouveau décor est signé Lola Ferrara.
Antonin Cornet, nouveau directeur artistique des lieux, a aussi retravaillé la programmation, en conviant par exemple des DJs du monde entier tels que le duo Jos & Eli, Milan Meritte et Alex Laker. En parallèle, le club ouvre L’Arc Mon Amour, une boutique « à mi-chemin entre le concept store et la galerie d’art » proposant textile, bijoux et autres sculptures.
À Lille, Artchives mêle
galerie, cantine urbaine
et bar tendance
À la fois galerie, cantine et bar, Artchives a pris place dans l’annexe des anciennes archives départementales, au cœur de Lille. Ce concept dédié à l’art sous toutes ses formes a germé en 2017 dans l’esprit de Cynthia Caron, fondatrice d’Abcynth Galerie en 2015. Cette dernière, désormais située au 1er étage du nouveau bâtiment, présente une sélection d’artistes contemporains dans une atmosphère immersive. Le lieu de 1 700 m2 sur 4 niveaux accueille, au dernier étage, une cantine urbaine de 60 couverts privilégiant les produits locaux, fermiers et de saison. Orchestré par Valentina Giacobbe en cuisine et Julien Ingaud-Jaubert côté pâtisserie, le restaurant fait la part belle aux matériaux bruts tels que le métal, le bois, le marbre blanc et le verre. Artchives est aussi doté d’un B’art situé au RDC et organisé autour d’un comptoir central de 25 mètres. Là, les mixologues ont imaginé une sélection de cocktails ainsi que des vins de vignerons servis au verre et des champagnes. Des planches gourmandes peuvent accompagner les boissons. Ouvert à tous, le lieu se prête aussi à des soirées privées, avec une capacité de 120 personnes. Une boutique, un espace privatif de 300 m² pour les événements professionnels, des ateliers d’artistes et une terrasse complètent ce lieu hybride dirigé par Gonzague Vanoverberghe, qui a notamment fondé le cercle d’amateurs d’art contemporain Art&Go.
Publications
5 livres inspirants sur
la boulangerie, le snacking,
la bistronomie et les cocktails
Éric Kayser a publié La Boulangerie des Petits (128 p., éd. Larousse, 15,95 €), avec 35 recettes pensées pour les enfants ■ Les restaurants californiens The Cali Sisters ont édité leur premier livre de recettes intitulé Polpo, Shakshuka, Tacos, Ceviche, Cookies, Meat Balls by Cali Sisters (224 p., éd. Hachette, 24,95 €), avec 60 recettes saines et gourmandes de la Californie ■ Cojean a publié le 15 novembre, pour ses 20 ans, un livre anniversaire intitulé Secrets de maison (192 p., éd. First, 24,95 €). Il comprend des recettes saines et équilibrées conçues par cette enseigne de restauration rapide premium ■ Le chef Bruno Oliver met quant à lui à l’honneur la gastronomie bordelaise dans son ouvrage Bordeaux dans ma cuisine (80 p., éd. Sud-Ouest, 14 €). On y retrouve 46 recettes testées au restaurant bistronomique Café gourmand ■ Après la cuisine, la sommellerie et la pâtisserie, les Éditions BPI étoffent leur collection « Référence » avec Le Bar de Référence (628 p., 39 €). Les auteurs André Jutan et Joël Guérinet reprennent les classiques des cocktails par le biais de 97 fiches techniques et présentent les différentes caractéristiques du métier de barman.
Par Morgane Buland, Emilie Niel, Lucie Robaye et Anthony Thiriet