Le décret sur le « fait maison », applicable depuis le 15 juillet, ne fait pas l’unanimité. Les témoignages recueillis cet été le confirment. Sachez cependant que cette loi engendre, pour les professionnels, une nouvelle obligation : celle d’informer les clients avec une phrase-clé. Les contrôles débuteront le 15 janvier. Explications. La loi n° 2014-344 du 17 mars 2014 relative à la consommation, applicable depuis le 15 juillet par tous les établissements proposant une forme de restauration, a pour objectif d’améliorer la transparence. Le texte commence par des définitions claires :
♦ La mention « fait maison » « valorise les plats cuisinés entièrement sur place à partir de produits bruts ou de produits traditionnels de cuisine ». Elle s’applique aux préparations culinaires que l’on trouve aussi bien dans les entrées, que les plats de résistance et les desserts.
♦ Un produit brut est « un produit alimentaire n’ayant subi aucune modification importante, y compris par chauffage, marinage, assemblage ou une combinaison de ces procédés ». Pour demeurer « brut », le produit concerné ne doit pas avoir été modifié dans sa nature même et en particulier par un mélange avec un autre produit ou par un chauffage préalable. L’ajout d’un additif n’est toléré que s’il est autorisé par la réglementation et nécessaire pour assurer la conservation du produit, et bien entendu s’il ne conduit pas à modifier le produit
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