Philippe Guiffre : Comment a commencé l’aventure de l’American Dream ?
Charles Lellouche : Il s’agit d’une affaire familiale. Nous avons racheté cet établissement en 1992 et nous avons fait des travaux, pendant 3 ans, afin de tripler sa surface et de l’amener à une capacité de 450 places assises. En 1995, nous avons ouvert l’American Dream, tel que vous le voyez et, aujourd’hui, nous faisons, en moyenne, 1 000 repas par jour. Le samedi, nous montons souvent jusqu’à 1800 repas et il faut parfois attendre 1 heure et demi pour rentrer.
PG : Quel chiffre d’affaires faites-vous Des artistes de talent.?
CL : Nous sommes ouverts 7 jours sur 7 et nous avons un ticket moyen de 80 F le midi et de 150 F le soir. Au total, avec une cinquantaine de personnes, nous faisons un chiffre d’affaires moyen de 100 000 F par jour et nous continuons à progresser, au moins légèrement. En boissons, nous vendons d’abord des cocktails (30 % des ventes) et des bières (20 à 30 %). En restauration, nous avons mis sur pied une carte qui est très large et qui est très bien rodée et automatisée. Tous ces produits marchent bien, Une grande partie du succès de l’American Dream repose sur son spectacle chantant.mais nous vendons d’abord des burgers, des