Après quelques mois de répit, la situation sanitaire s’est à nouveau dégradée entre novembre et janvier. Les annonces du gouvernement se sont ensuivies, et certaines mesures ont clairement impacté le secteur de la restauration. Bilan de ces dernières semaines*, entre restrictions, accompagnements et réactions des syndicats professionnels.
Par Anthony Thiriet, Morgane Buland et Lucie Robaye
* Du 25 novembre 2021 au 7 janvier 2022. 5 Pour découvrir nos précédents Cahiers Covid-19, commandez les n° de B.R.A. concernés (408-409, 410, 411, 412, 413, 414, 415, 416-417, 418, 419, 420 et 421) depuis mars 2020 sur www.laboutiquerhf.com ou écrivez à abo@lechef.com.
Dès novembre, la possibilité de recourir au pass sanitaire avait été prolongée jusqu’au 31 juillet, comme la fin de l’état d’urgence sanitaire. Ce dernier donne au Premier ministre le droit d’interdire ou de restreindre les déplacements, rassemblements et accès à certains lieux, dont les cafés et restaurants. La loi adoptée en novembre a durci les sanctions contre la fraude au pass sanitaire (5 ans de prison et 75 000 € d’amende). Et les prêts garantis par l’État (PGE) ont été maintenus jusqu’à fin juin 2022. Le 25 novembre, face au dynamisme de la 5e vague de Covid-19, le ministre de la Santé Olivier Véran a notamment annoncé le retour du masque obligatoire dans les CHR et autres lieux publics clos.
