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Comment les groupes et chaînes de restauration commerciale ont-ils vécu 2014, après une année 2013 très compliquée ? C’est ce à quoi répond le Panorama 2014 qui vient de sortir dans le magazine professionnel B.R.A. Tendances Restauration n°363 daté Avril 2015, en collaboration avec le cabinet Food Service Vision.
Sur 32 pages, cet état des lieux le plus complet et exhaustif du secteur présente les chiffres clés du marché et de plus de 200 groupes et enseignes, mais aussi les leviers de développement, les stratégies marketing des enseignes et l’évolution du système de franchise en France. « L’objectif de ce dossier est de permettre aux professionnels du secteur de comprendre plus clairement les nouveaux enjeux du marché et découvrir où se trouvent les acteurs les plus dynamiques », indique Anthony Thiriet, rédacteur en chef du magazine. Une croissance au ralenti, soutenue par les ouvertures d’unités 15 milliards d’€ ont été réalisés en 2014 par les chaînes et groupes présents dans nos étude, soit 28 % du CA de la restauration commerciale en France (ministère de l’Économie), ce qui confirme la quasi-exhaustivité de ce classement. En moyenne, le chiffre d’affaires des enseignes chaînées croît de + 1,5 % entre 2013 et 2014, ce qui est mieux que l’ensemble du secteur (stagnation selon NPD Group). Cela confirme le fait que les groupes et chaînes se portent mieux que les indépendants. L’enquête concerne 12 530 restaurants soit 7 % des quelque180 000 établissements de restauration en France. On peut donc relever que 7 % des établissements réalisent donc 28 % du chiffre d’affaires du secteur ! De 2013 à 2014, on observe + 4,1 % sur le parc des chaînes de restauration répertoriées dans l’étude. Une donnée à mettre là aussi en parallèle avec les résultats : avec 4,1 % d’unités en plus, le CA moyen n’augmente que de 1,5 %. Heureusement donc que les ouvertures sont là pour soutenir la croissance. Les chiffres 2014 indiquent d’autre part un CA moyen par unité de 1,2 M€ et un ticket moyen de 15,83 €. Des chaînes qui s’étendent moins rapidement qu’avant Au global, il en ressort un ralentissement de la croissance en 2014. Si la plupart des chaînes continuent à se développer, elles le font bien moins rapidement qu’avant. Cela s’explique en grande partie par la baisse de trafic par point de vente. La croissance constatée est donc essentiellement soutenue par les ouvertures de nouvelles unités. Dans ce marché global moins dynamique, ce qui est frappant c’est que seul le groupe des Challengers (groupes réalisant entre 20 M€ à 130 M€ de CA) gagne en dynamisme entre 2013 et 2014. « C’est en partie dû aux effets d’ouverture mais aussi à leurs concepts attractifs, d’inspiration américaine comme Colombus Café et Memphis Coffee, ou revendiquant une cuisine simple et traditionnelle comme Bistro Régent », commente François Blouin, dirigeant du cabinet Food Service Vision. Les Petits Groupes (moins de 5 M€) connaissent aussi une bonne dynamique et permettent de renouveler le marché.
« Nous assistons à la poursuite de la diversification, avec notamment la montée d’enseignes aux concepts mono ou duo-produits ou ethniques, lisibles et séduisants pour les consommateurs », poursuit François Blouin. Les nouveaux relais de communication que sont Facebook et certains blogs permettent aussi aux petites marques de gagner en notoriété plus rapidement et largement qu’avant. Chez les Leaders (plus de 120 M€), le ralentissement de croissance observé depuis 2011 se poursuit pour atteindre une évolution « flat » : dans les faits, ces groupes majeurs se rationnalisent et ont entrepris des changements de fond : repositionnement ou rénovation de certains de leurs concepts, lancement de nouvelles enseignes, etc. Ils ont parallèlement ralenti la croissance de leur parc : + 1,1% contre + 2,4 % en 2013 et + 4,8 % en 2012. À la recherche de nouveaux types d’emplacements « Dans ce contexte général de baisse de la fréquentation, les zones de transports apparaissent comme des lieux apportant des volumes intéressants, là où la restauration de destination est plus vulnérable », précise François Blouin pour Food Service Vision. L’emplacement des points de vente est donc plus que jamais clé. Derrière une hétérogénéité des résultats liée aux stratégies menées, le nombre de points de vente de restauration a continué d’augmenter en France. La concurrence s’est donc intensifiée et, comme le soulignent la plupart des dirigeants qui interviennent dans notre dossier, l’offre est vouée à se renouveler dans les années à venir, avec la disparition de certaines enseignes et la montée en puissance d’autres. Face à ce risque, les enseignes ne cessent d’innover, dans le format de leurs offres ou établissements, mais aussi en lançant de nouveaux concepts comme Quick avec son Burger Bar et La Croissanterie avec Bongou.
« Le regain de pouvoir d’achat observé fin 2014 et début 2015 devrait ramener certains consommateurs vers les portes de la restauration : plus que jamais, le combat de cette année se porte dans la cohérence des stratégies : il faut des concepts forts, des offres alimentaires alignées et une communication puissante. Seules les marques fortes sauront reconquérir les consommateurs », pense François Blouin. Le dossier « Panorama 2014 de la restauration groupée et chaînée » s’étend sur 32 pages et comprend le classement par chiffre d’affaires 2014 de plus de 200 groupes de restauration, avec des informations sur l’évolution de leurs parcs et de leurs tickets moyens. Il intègre une analyse de chaque catégorie d’enseignes et de nombreux témoignages de fondateurs et dirigeants sur l’année écoulée, sur leurs projets et sur leur vision du secteur. Il présente aussi les stratégies marketing 2014 et un point sur l’évolution de la franchise. ⇒ Pour recevoir le dossier complet, écrire à abo@lechef.com
⇒ Pour en savoir plus sur cette enquête ou sur le marché de la restauration commerciale en France, contactez Anthony Thiriet, rédacteur en chef de B.R.A. Tendances Restauration : athiriet@lechef.com