Christophe Aribert prouve que l’on peut être chef étoilé et cuisiner pour tous les publics. De la haute gastronomie à la bistronomie, en passant par le bouillon, le chef de la Maison Aribert est à la tête d’un groupe diversifié, en plein essor.
Pascale Benhaïem-Komlos
Dans le clan fermé des chefs étoilés, Christophe Aribert fait figure d’exception. À Saint-Martin d’Uriage, en Isère, sa Maison Aribert (deux étoiles Michelin) comprend un restaurant gastronomique et un hôtel. Mais ce n’est pas tout. Cafés, brasserie, restaurant d’entreprise… Il a, peu à peu, construit un groupe à succès. C’est aussi l’un des seuls chefs étoilés à s’être lancé dans l’aventure du bouillon. « L’idée, c’était d’être le plus agile possible dans mon métier », explique-t-il d’emblée. « Je ne voulais pas me retrouver bloqué, figé dans une case ou dépendant d’un seul modèle. » Cette philosophie, le chef la doit avant tout à ses racines. « Je suis un paysan dans l’âme. Mon grand-père avait une ferme. Je l’ai beaucoup
observé, j’ai grandi avec cette idée simple : on ne met pas tous ses œufs dans le même panier ! »
Un modèle multifacette
Quand il ouvre la Maison Aribert en 2019, tout est soigneusement réfléchi : le restaurant deux étoiles, bien sûr, mais aussi le Café A, attenant, avec une
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