Quand les chefs se diversifient ! De la ferme à l’assiette !

Tendances restauration

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Quand les chefs se diversifient ! De la ferme à l’assiette !
©Sylvain Bris / ©FleurDeLoire

Deux étoilés (deux étoiles à Blois et une à Ardon), un restaurant gastronomique, un kiosque snacking, un élevage de bœufs wagyus… À Blois et Orléans, Christophe Hay illustre une diversification réfléchie. Rencontre avec celui qui se définit
lui-même comme un chef paysan.
Pascale Benhaïem-Komlos


Comment tout a commencé ?
Christophe Hay : Après plusieurs années aux côtés de Paul Bocuse, à Lyon puis aux États-Unis, j’ai dirigé les cuisines de plusieurs hôtels à Paris. Mais je voulais revenir dans ma région natale. En 2014, j’ai racheté une auberge à Montlivault, près de Blois. Huit chambres, un restaurant, on était neuf au départ. Un an plus tard, je décrochais ma première étoile Michelin.


Et ensuite ?
C.H. : En 2016, j’ai récupéré un ancien PMU à l’abandon, toujours à Montlivault. J’ai fait un an de travaux pour y installer mon restaurant gastronomique, y créer un bistrot et ajouter quatre suites. C’est devenu La Maison d’à Côté. En 2019, j’ai ouvert un second restaurant, La Table d’à Côté, située à Ardon, entre Orléans et la Sologne (une étoile en 2019). Puis, la même année, j’ai eu ma deuxième étoile pour La Maison d’à Côté et j’ai décidé de tout déménager une nouvelle fois à Blois, dans un lieu incroyable, pour lequel j’ai eu un coup de cœur : il s’agit de l’ancien hôpital de la ville, en bord de Loire. Après deux ans de travaux,


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