Du riz à toutes les sauces : tel est le concept audacieux d’Horiz, table chinoise « récréative », mais surtout qualitative et ultramoderne dans son approche culinaire. Un exemple réussi de métissage culturel et culinaire signé Olivier et Alexandre Lin.
Emilie Niel
Il y a cuisine chinoise… et cuisine chinoise. Chez Horiz, point de « classiques traiteur » aux compositions parfois douteuses, surperformant dans les adjonctions de sauce épaissies au sucre, glutamate de sodium et autres légumes noyés dans l’huile.
Olivier Lin, chef et cofondateur du restaurant avec son frère Alexandre, a repris l’enseigne de ses parents il y a trois ans afin de montrer aux Parisiens toute la richesse culinaire chinoise, via un concept particulièrement ambitieux : la présence de riz dans chacune des propositions du restaurant. Pâtes du bonheur version sud-est de la Chine, pâtes de riz, choux de Shanghai, carottes, oignons rouges et porc laqué sauté au wok « en hommage à la recette de ma grand-mère », souligne Olivier ; salade de méduse, « Bing » (tacos crispy), poulet caramélisé et flambé au saké ; mais aussi glace au riz noir, caramel beurre salé et riz soufflé caractérisent les créations de ce jeune chef de 23 ans seulement. Toutes convergent autour de la céréale, exploitée sous toutes ses formes : farine, vinaigre, panure, nouille… Sans oublier l’alcool
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