La street food coréenne s’est rapidement imposée quand d’autres cuisines d’Asie du Sud-Est, comme la vietnamienne, font leur entrée. Décryptage
Lucas Jollivet
Encore méconnue il y a quelques années, la cuisine coréenne – qu’elle soit traditionnelle ou street food – s’est progressivement fait une place dans le paysage de la restauration. Parmi ses enseignes, K-TOWN, ouverte en 2019, axe son offre autour du poulet frit : « Mon associé avait tendance à me rejoindre lors de mes voyages. Nous nous retrouvions dans des restaurants de food coréenne », explique Éric Ly, cofondateur. « À notre retour en France, nous souhaitions recréer ce souvenir qui nous manquait. » Proposant une cuisine plus traditionnelle à des prix accessibles, le Comptoir Coréen a lui aussi contribué au développement de la food coréenne en France. Ouverte il y a sept ans par Laurent Meuret et Jong Sun, l’enseigne met à l’honneur des spécialités typiques. « Je cherche le goût authentique que ma mère m’a transmis », confie Jong Sun. La carte compte tous les classiques d’une cuisine populaire, comme le Kimchi jjigae (à base de tofu, de poitrine de porc et de riz), le Bibimbap (riz aux légumes, œuf et viande ou tofu) ou la galette de kimchi à base de légumes fermentés.
Généreuse et gourmande, la cuisine retranscrit fidèlement les traditions coréennes dont le riz constitue l’élément de base : blanc ou noir, il sert de fondation à différentes garnitures, comme du poulet, du
Le contenu de ce dossier est réservé aux abonnés
Pas encore abonné ? Abonnez-vous !
Vous êtes abonné ? Connectez-vous
Accédez à l’ensemble des articles de Tendances restauration à partir de 30€
S'abonner

