Vins et bières No-Low, le fût du futur ?

Tendances restauration

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Vins et bières No-Low, le fût du futur ?
©Central Hostel Lille

Et si le No-Low redessinait le paysage des boissons en France ? De l’anglais « No and Low alcohol », ce concept qui désigne les boissons sans ou à faible teneur en alcool, émerge depuis ces dernières années avec des tendances de fond, à l’instar du Dry January. Une étude menée par Deliveroo en collaboration avec YouGov, en 2025, révèle que 21 % des Français interrogés déclarent boire de l’alcool moins souvent. La consommation de vin a notamment diminué de 20 % en l’espace de 20 ans. Dans cette conjoncture, les vins et bières No-Low semblent gagner du terrain et notamment conquérir les plus jeunes consommateurs. Mais avant de remplacer les boissons alcoolisées, elles doivent faire leurs preuves…


Par Lucas Jollivet


 


Après que les mocktails sont devenus les incontournables alternatives aux breuvages alcoolisés, place désormais aux vins et bières No-Low ! Si on les pensait toutes nouvelles, leur existence remonte en réalité à quelques décennies. « Les premières marques de vins et bières No-Low existent depuis 40 ans, c’était un marché de niche pendant des années, explique Matteo Neri, auteur d’une étude Xerfi sur les boissons No-Low. Mais il a décollé avec Carlsberg et Tourtel Twist qui ont relancé les bières sans alcool en 2015 ».
En sept ans seulement, le marché des boissons No-Low a enregistré une croissance historique de 180 millions d’euros. Cette évolution considérable s’explique par un élargissement de la gamme de ces boissons, allant des vins désalcoolisés aux bières


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