Vers une baisse de vitesse pour le marché des alternatives végétales ?

Vers une baisse de vitesse pour le marché des alternatives végétales ?
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Fin mai, Xerfi dévoilait une nouvelle étude, intitulée « Le marché de l’alimentation végétarienne et végane - Les stratégies pour élargir le socle de consommateurs et passer d’un marché de niche à un marché de masse. »


Alors que les végétariens et véganes représentent depuis une dizaine d’années environ 2% de la population, le marché des alternatives végétales enregistrait, en 2024, une hausse de 5% (pour atteindre les 750 millions d’euros, tous circuits confondus). Une belle santé qui devrait atteindre son apogée en 2027, avant un renversement de la tendance d’ici 2030.


Les causes ? Des prix trop élevés dans un contexte d’inflation, une méfiance vis-à-vis des produits ultra-transformés, ou encore un certain conservatisme alimentaire.


En parallèle, le marché, jusque-là dominé par des acteurs historiques, se voit transformé avec l’arrivée d’une concurrence portée par les géants Nestlé, Danone ou encore Andros. Face à cette évolution, il devient nécessaire, selon Xerfi, de proposer des prix plus attractifs, et d’élargir la gamme des produits référencés, sur tous les canaux (qu’il s’agisse de la restauration commerciale, de la grande distribution ou encore de la restauration collective.) Une démarche déjà engagée par les grands producteurs.


I.E.

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