L’agence NutriMarketing publie une nouvelle étude intitulée « Avenir du végétal dans le secteur des produits laitiers » disponible depuis juillet 2025. Ce rapport dresse un état des lieux des alternatives végétales au lait de vache, en pleine expansion à l’échelle européenne, et analyse les enjeux nutritionnels, environnementaux, réglementaires et industriels de cette transition.
Une convergence de facteurs sanitaires, économiques et environnementaux
Selon l’étude, l’essor du végétal résulte de multiples facteurs : prise de conscience post-Covid, volonté de réduire l’impact environnemental de l’alimentation, et défis structurels du secteur laitier. En France, 30 % du cheptel bovin aurait déjà disparu, avec un remplacement limité des éleveurs partant à la retraite. À l’échelle européenne, le nombre de vaches laitières est passé de 23,8 à 21,6 millions en 25 ans. Face à ces mutations, les grandes entreprises laitières comme Danone ou Bel se tournent vers le végétal. Toutefois, l’étude souligne que le succès médiatique de certains acteurs (comme Oatly) n’a pas toujours été synonyme de rentabilité. Le rapport met en garde contre l’ultra-transformation de certains produits végétaux, éloignés des critères de naturalité ou d’équilibre nutritionnel attendus par les consommateurs. Il souligne la nécessité d’innover pour concilier goût, santé, accessibilité et éthique.
L’étude propose également :
- un benchmark de près de 100 produits végétaux laitiers dans le monde
- la liste de 40 fournisseurs d’ingrédients innovants
- un répertoire des principaux fabricants, avec leurs contacts
Si le végétal ne remplace pas encore pleinement le lait conventionnel, il en constitue déjà une alternative crédible à moyen terme, soutenue par des investissements, une demande en croissance, et un cadre réglementaire en évolution.
