« Anti-gaspi » alimentaire, prédilection pour des produits locaux et de saison, montée en puissance du flexitarisme, véganisme et autres habitudes végétariennes : les tendances qui se dessinaient il y a quelques années encore observent désormais des contours bien définis, valorisant définitivement une alimentation plus responsable, meilleure pour la santé et pour notre planète.
Emilie Niel
La gastronomie durable et les évolutions qu’elle implique pour ses acteurs continuent de façonner le secteur de la restauration française. La dernière édition du Sirha en a même fait son thème phare : l’écoresponsabilité est aujourd’hui sur toutes les lèvres. La 22ème édition du salon lyonnais a en effet confirmé l’intérêt de la clientèle – et aussi des professionnels – en faveur d’innovations culinaires, d’engagements concrets et de prise de conscience générale face au défi de taille qu’est l’écoresponsabilité en cuisine.
Une tendance qui fait naître des vocations à tous niveaux : création de cantines solidaires, de start-up visionnaires, mais aussi de recettes (et de vins) 100 % nature, jusqu’à la fabrication toujours plus étonnante de substituts aux protéines animales. Aujourd’hui, Paris se targue même d’être première sur le podium des villes « vegan-friendly » (Étude Zava) avec 
7,84 tables proposant une option végane pour 10 000 habitants, devant Nice (6,82) et Aix-en-Provence (5,93). Des chiffres encourageants, portés par la volonté des professionnels de se diversifier – notamment via l’ajout d’alternatives
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