
Sujet tabou par excellence, la consommation de produits psychoactifs (tabac, alcool, drogues…) et les comportements à risque qui en découlent sont une réalité dans beaucoup de secteurs professionnels. La restauration n’échappe malheureusement pas à cette problématique. En partenariat avec la MILDECA, l’Umih engage une démarche de prévention des conduites addictives et de protection envers le million de salariés du secteur des CHR, saisonniers inclus.
Le milieu professionnel peut à la fois offrir un cadre protecteur et d’intégration en donnant des repères et en favorisant les relations sociales, et être source de vulnérabilité. Certaines conditions et organisations du travail peuvent déclencher ou aggraver des conduites addictives. Ce constat général cache une grande diversité de situations selon les métiers, les catégories professionnelles, l’âge et le sexe.
La restauration, un terreau pour
les addictions ?
« Notre secteur est particulièrement exposé parce qu’il conjugue un certain nombre de facteurs de risques », déclare Thierry Marx, président confédéral de l’Umih. En effet, l’environnement de la restauration cumule des conditions et des organisations du travail pouvant déclencher ou aggraver des conduites addictives, quelles que soient les pratiques, pendant ou après le travail : stress, risques psychosociaux, faire face à l’hostilité, gestion des situations de conflit, surcharge de travail, horaires décalés, etc. « Au-delà du stress qui existe dans nos métiers, nous sommes un milieu festif et de convivialité où l’alcool est présent », rappelle Laurent Lutse, président national Umih cafés, brasseries,
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