Le Serpentine : entre art et gastronomie

Tendances restauration

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Le Serpentine : entre art et gastronomie
©Nicolas Anetson

Au cœur de l’hôtel Miss Fuller (Drawing Hotels Collection), le restaurant Le Serpentine élabore une cuisine soignée, centrée sur le produit. Le tout dans un cadre confidentiel, aux allures Art nouveau.


Par Lucas Jollivet


 


À deux pas des Champs-Élysées dans le 17e arrondissement, l’hôtel Miss Fuller s’impose comme un véritable  vivier artistique. Différents artistes ont en effet investi chaque étage de l’hôtel et du restaurant Le Serpentine, pour façonner un décor unique.


UN ÉCRIN ART NOUVEAU
« Quand nous avons découvert l’établissement, nous avons été frappés par la magnifique rotonde, cœur du Serpentine aujourd’hui  », se souvient Carine Tissot, présidente fondatrice de la Drawing Hotels Collection (et présidente de la Drawing Society). Raphaëlle Peria, à qui l’on doit le décor du Serpentine, a fait de ce cœur battant une adresse lumineuse et spacieuse. Cette parenthèse intime déconnecte ses convives du tumulte parisien pour les plonger dans l’univers onirique de Loïe Fuller, danseuse avant-gardiste de la Belle Époque,  où triomphe la nature. «  Le bâtiment, signé en 1894 par l’architecte Louis Marnez, s’inscrit pleinement dans l’Art nouveau. En donnant carte blanche aux artistes, nous leur avons proposé de s’inspirer de cet héritage, tout en y apportant les codes d’aujourd’hui. » Pour ce faire, Raphaëlle Peria a misé sur un jeu de matières. Les plumes de faïence, les bois courbés, le cuivre ou encore les verreries colorées confèrent une atmosphère feutrée au


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