
Avec une hausse de CA de 18,3 % en 2024 (chiffres panorama), le snacking sucré (glaces comprises) fait partie des segments les plus porteurs du marché des chaînes et groupes de restauration. Enseignes mono-produits, boulangeries-pâtisseries mais aussi coffee shops, tous les circuits trouvent leur public.
Pascale Benhaïem-Komlos
Le sucré a la côte. La boulangerie-pâtisserie se porte bien (+9,9 % du CA des chaînes en 2024), le coffee shop aussi, et l’on voit émerger de nombreuses enseignes mono-produits, de donuts, gaufres, crêpes qui ont toutes fait du sucré l’une de leurs cartes maîtresses, voire leur seul credo. « Les coffee shops ont tout compris, analyse Bernard Boutboul, Président Gira, en ajoutant une note sucrée à leurs boissons avec des cakes, des muffins, des cookies, des macarons… Il y a une forte appétence pour le sucré. »
Tous ces circuits misent sur la pause sucrée, gourmande, prise tout au long de la journée. Selon l’étude Speak Snacking RX/Strateg’eat 2025, côté produits phares, le pain au chocolat (33 % des ventes) et le croissant (31 %) dominent toujours mais avec une durée de vie limitée.
La pause sucrée s’impose
« Après midi, le croissant perd de son appétence et l’attrait pour le pain au chocolat n’excède pas 16 heures, confirme Nicolas Nouchi. On retrouve ensuite un certain nombre de gâteaux traditionnels français, notamment le flan, la crêpe, l’éclair, mais le fait le plus marquant cette année,
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