
L’adresse est un peu cachée, dans une rue discrète, à deux pas de la place Victor Hugo dans le 16e arrondissement. Petites tables en bois, fauteuils confortables, comptoir central, lustres bohêmes et végétation suspendue…A peine passée la porte de ce petit restaurant d’une trentaine de places assises, l’atmosphère conviviale du lieu plane immédiatement. L’accueil lui se fait discret mais chaleureux, comme le veut l’hospitalité libanaise.
Une histoire de famille
Derrière Karamna, la famille Smadi, notamment Louloua et son frère Milo, qui reprennent ce restaurant il y a un an et demi avec l’envie d’offrir une cuisine libanaise traditionnelle, ‘avec des plats et des recettes comme les faisaient notre grand-mère’, expliquent-ils. En cuisine, c’est leur ami Ali qui officie, pour régaler les convives de mets d’inspiration libanais, saupoudrés d’une touche de modernité. Au programme, des assiettes généreuses en phase avec le nom du restaurant Karamna qui signifie « générosité » en arabe et des mezzes à partager. À partir de 14€, les formules mixent sandwiches au choix (chawarma poulet, falafel et même halloumi), mezze chauds, houmous, moutabal, taboulé, brochettes de viande et desserts. Impossible de passer à côté des falafels, croustillants, du Poulet Taouk, mariné et grillé tendre et épicé ! ou des fatayers, ces chaussons garnis de viande ou d’épinards. Le tout accompagnés des boissons traditionnelles libanaises comme une limonade maison à la fleur d’oranger, des vins levantins ou une bière blonde brassée au Liban, la bière Almaza. Cerise sur le gâteau, un plat du jour destiné à surprendre les habitués. A l’image par exemple de la Molokhia, un ragoût typique du Levant préparé avec des feuilles de mloukhia et mijoté avec des épices ou des Kebbe labania, des boulettes de kebbeh plongées dans une sauce au yaourt à la menthe séchée. Une adresse qui fait rimer authenticité et authenticité des recettes…
P.B-K