Le samedi 1er novembre, la Journée mondiale du véganisme a rappelé combien le végétal s’impose désormais comme l’un des piliers de la transition alimentaire. Cette nouvelle façon de consommer s’incarne aujourd’hui dans l’assiette, portée par la recherche du goût, de la simplicité et d’un impact environnemental mesurable. En France, la mutation est bien engagée. Près de 49 % des foyers comptent au moins une personne flexitarienne (Vegconomist- Kantar World panel 2022 ), 40 % des consommateurs souhaitent une option végétale au restaurant (Anvol (interprofession de la volaille de chair) et 32 % se disent prêts à adopter un régime végan pendant un mois (contre seulement 12 % en 2019). Les jeunes générations accélèrent le mouvement puisque 19 % de la génération Z et 11 % des Millennials suivent déjà un régime végétarien, végan ou pescétarien. Le marché français des produits plant-based dépasse désormais 745 millions d’euros (Etude Xerfi, le marché de l'alimentation végétarienne et vegan, avril 2025) et continue de croître à deux chiffres. Les galettes et steaks végétaux dominent le segment, devant les boissons et la crémerie végétales. Ce marché, autrefois réservé aux végans, s’ouvre aujourd’hui aux flexitariens, porté par les enseignes généralistes, la restauration collective et les magasins bio.
Selon une étude exclusive sur l’avenir du végétal (marque Swap), le marché français résiste mieux que d’autres face à la contraction mondiale des ventes. Toutefois, les défis restent nombreux : repenser la formulation pour limiter les produits ultra-transformés, mettre en avant les bénéfices environnementaux plutôt que le seul bien-être animal, et séduire de nouveaux publics (sportifs, seniors ou familles). La transition vers un marché de masse passera également par une meilleure présence dans la restauration et les circuits bio, où le végétal peut incarner à la fois innovation et plaisir.
