Concilier expérience festive et grande cuisine : c’est le pari de Guillaume Benard, à la tête de Fitz Group. Les cinq restaurants du groupe, rachetés ou créés ex nihilo, partagent un ADN commun, mais revendiquent chacun une identité forte – bar à vins, restaurant japonais, brasserie française – avec un sens aigu de l’hospitalité. Rentable depuis 2025, le groupe affiche aujourd’hui de fortes ambitions de développement.
Pascale Benhaïem-Komlos
Comment en êtes-vous arrivé à la restauration ?
Guillaume Benard : J’ai étudié à Glion, en Suisse, où j’ai appris le management et les fondamentaux de l’hôtellerie. Je n’étais pas destiné à la restauration, mais j’ai toujours été passionné par la gastronomie, l’hôtellerie, la fête et les lieux élégants. Pendant mes études, j’ai effectué des stages marquants : dans un palace à Courchevel, puis à Shanghai, au restaurant Mr & Mrs Bund – un établissement mêlant bistronomie, cuisine de Paul Pairet, cocktails pointus et ambiance
festive. Nous sommes en 2011 ; ce type de concept n’existait pas encore en France. Ce qui m’a séduit ? Pouvoir faire la fête tout en mangeant très bien.
Puis vous êtes revenu en France ?
G.B. : Après mon diplôme, j’ai travaillé en conseil puis en hôtellerie. À 25 ans, j’ai eu l’opportunité de
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