Restaurant, traiteur, traiteur-restaurant, restaurant traiteur, etc. Le métier de restaurateur se diversifie, souvent pour des raisons économiques. Mais du point de vue de la législation et de la réglementation, qu’en est-il réellement ? Les obligations de ces deux activités sont-elles les mêmes? Le point sur les restaurateurs qui exercent également une activité complémentaire de traiteur avec Nathalie Hebting, rédactrice en chef à l’UMIH.
La diversification en restauration est à la fois une stratégie de survie et de croissance. En effet, la multiplication des activités et des sources de revenus permet de réduire le risque lié aux fluctuations de la fréquentation et de bénéficier de la croissance de nouveaux marchés en s’adaptant aux nouvelles attentes des consommateurs.
Ainsi, de nombreux restaurants pratiquent l’activité complémentaire de traiteur pour des événements ayant lieu hors de leur établissement, d’autres développent de la vente à emporter, d’autres encore fournissent la cantine scolaire ou livrent des repas à des personnes âgées.
La crise sanitaire et la fermeture imposée aux restaurants par les pouvoirs publics ont accentué le phénomène en obligeant les professionnels à développer un service de vente à emporter pour faire face aux frais fixes.
Accompagner les professionnels
Ces activités complémentaires ont bien sûr une incidence sur l’exercice du métier de restaurateur. Même si, à première vue, le métier est le même, dans l’exercice il est différent. Le diable se cachant souvent dans les détails,
