
Oui, les consommateurs procèdent à des arbitrages au restaurant en raison du contexte économique parfois compliqué. Le dessert semble néanmoins résister et la touche sucrée de fin de repas séduit toujours les convives, en quête de réconfort. Mais attention, si le consommateur veut toujours se faire plaisir, il est intraitable côté qualité : il plébiscite les pâtisseries ou les desserts maison et attend un excellent rapport qualité-prix.
Pascale Benhaïem-Komlos
Le dessert a résisté à la crise sanitaire ainsi qu’à la crise économique. « 89 % des Français consomment des desserts à l’extérieur (contre 92 % en 2019) au rythme de trois par semaine, commente Nathalie Thalmann, marketing manager Professional pour Condifa. Leur première attente ? Un moment de plaisir et de gourmandise… » L’institut d’études Circana parle néanmoins d’une année 2024 en demi-teinte avec une progression de 0,5 % des dépenses consacrées aux desserts, et un marché qui semble donc arrivé à « une nouvelle norme » post-Covid, marqué par une certaine stabilité de consommation même s’il reste encore inférieur à 2019. « Avec la baisse de pouvoir d’achat, les consommateurs peuvent procéder à des arbitrages, reprend Nathalie Thalmann, mais selon Circana, les clients font en premier lieu l’impasse sur les boissons alcoolisées. »
Les Français,
ces becs sucrés
Bonne nouvelle pour les restaurateurs, le dessert a plus d’un tour dans son sac avec même un énorme potentiel de développement puisque le taux de
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