Par Morgane Buland, Inès Evrain et Noémie Giraud
Nestore, nouveau Cafferitivo urbain de Del Arte
C’est en face de l’Université de Nanterre (92) que Del Arte ouvrait sa nouvelle adresse, Nestore, le 30 mars 2023. Inaugurée la veille, Nestore est la déclinaison urbaine du nouveau concept Del Arte, lancé en décembre dernier à Joué-lès-Tours (37). Sur deux étages et en pied d’immeuble, l’établissement se compose de trois espaces : au rez-de-chaussée, il fait la part belle au « Cafferitivo », qui occupe la quasi-totalité de l’espace. « Le Cafferitivo est un univers auquel nous croyons beaucoup et que nous avons souhaité mettre à l’honneur à Nanterre car l’environnement piéton et passant s’y prêtait tout particulièrement », explique Philippe Jean, DG de Del Arte.
Au rez-de-chaussée également, l’espace « A Casa » est dédié à la vente à emporter et au click & collect. Ouvert dès 7h du
matin, il s’adapte à son environnement urbain et à une clientèle plus piétonne, qui pourra aussi consommer sur place. Un écran extérieur permet de suivre l’avancement des commandes.
À l’étage, le Ristorante compte 80 places assises, dans une ambiance cosy et conviviale. L’endroit est privatisable pour des séminaires, des conventions…
« Ce nouveau Cafferitivo, notre 41e établissement en Île-de-France, illustre parfaitement notre volonté d’adapter chacun de nos établissements à leur environnement, ajoute Philippe Jean. Tout a été pensé pour refléter l’ambiance vivante et citadine propre au quartier de Nanterre Université, et nous avons également développé l’ancrage local avec un recrutement à l’échelle régionale pour les 20 collaborateurs du restaurant. »
Cet établissement s’inscrit dans la stratégie affichée de l’enseigne : toucher une nouvelle clientèle, plus jeune, tout en
faisant évoluer l’offre vers une restauration plus nomade et déstructurée, en accord avec les nouveaux créneaux de consommation – le petit-déjeuner et l’afterwork. Afin de séduire les étudiants, Del Arte lance en outre, jusqu’au 30 juin et uniquement chez Nestore, une offre solidarité qui leur est réservée : pour 5€, ils pourront profiter d’une pizza Margarita ou d’un sandwich, accompagné d’une boisson.
Malgré une année 2022 marquée par les crises, Del Arte en dresse un bilan satisfaisant. Évènement majeur, le lancement de l’abonnement mensuel Del Arte, qui a permis d’attirer 90% de clients encartés supplémentaires, dont 45% n’avaient jamais consommé au sein de l’enseigne. Del Arte entend garder le cap des 5-6 ouvertures par an et espère attirer davantage de franchisés, qui comptent aujourd’hui pour 90% des restaurants.
I.E.
Arkose Cantine, 1er réseau
d’établissements labellisé Ecotable
C’est un défi qu’Arkose – réseau de salles d’escalade proposant une offre food qualitative – s’est lancé en novembre dernier
: obtenir, en 2023, deux macarons dans chacun de ses restaurants, soit 30 au total. Une mission quasiment accomplie depuis le 16 mars dernier, puisque les restaurants Arkose Cantine ont décroché un total de 27 macarons Ecotable.
Ce label, dédié à la restauration écoresponsable, repose sur plusieurs critères : le bio, l’anti-gaspillage et l’approvisionnement en produits locaux et durables. Grâce à ces 27 macarons, Arkose Cantine devient le 1er réseau d’établissements labellisé Ecotable. Son restaurant, situé au siège du groupe, est également le second restaurant d’entreprise français à obtenir le label.
I.E.
Le renouveau d’Alma,
table corse à Paris
Si Alma ouvrait ses portes en septembre 2019, c’est un tout nouveau visage que le restaurant corse dévoile aujourd’hui.
Vivante et solaire – à l’image de sa directrice Anne-Lise Delecour – cette table d’une cinquantaine de couverts située rue Mandar, dans le quartier de Montorgueil à Paris (75002), rend désormais hommage au terroir corse dans un décor lumineux et chaleureux, aux accents méditerranéens.
Beignets de courgettes, Poulpe Romesco mais aussi Œuf figatellu, Manzu clémentine, Côte de cochon fermière et Fiadone aux agrumes sont au programme d’une carte colorée aux produits rigoureusement sourcés, et au ticket moyen avoisinant les 30€. « Beaucoup de réajustements ont été effectués ces 3 derniers mois, en plus du changement de décor, explique Anne-Lise. Nous ouvrons désormais le midi, et la carte change deux fois par mois. » La brigade, comptant 6 membres en cuisine et 4 en salle, se démène pour partager un patrimoine riche et plus généreux que jamais à une clientèle curieuse et ravie d’en apprendre davantage sur les spécialités culinaires de l’île de Beauté.
EN
Forest par Julien Sebbag et Moma Group s’installe à Marseille
Le 1er mars dernier, Julien Sebbag et Moma Group ouvraient Forest Marseille, sous les voûtes de la Major (13). Le chef y propose une cuisine locale et instinctive, ancrée dans la culture marseillaise. À la carte, des poissons de Méditerranée et des fruits de mer, qui permettent à Julien Sebbag de mêler la cuisine de Marseille à celles de l’Espagne et du Moyen-Orient.
Les curieux pourront ainsi découvrir une recette de labneh, adaptée aux anchois marseillais, aux olives noires à la grecque et aux oignons confits, ou encore un Halloumi au fromage de lait de brebis grillé, parfumé de miel, romarin, citron vert et dukkah. Le pain hallah, grand favori du chef, est mis à l’honneur tout au long du repas.
Une tarte au citron et à l’orange sanguine, ainsi qu’un cookie aux deux chocolats, noisettes et cajou, sauront séduire les becs sucrés. Cette nouvelle adresse marseillaise se veut chaleureuse et authentique. La terrasse précède une salle aux tons ocre, meublée de banquettes orangées au coffrage en bois d’olivier. Les tables sont couvertes d’un plateau en lave émaillée, tandis que quelques alcôves proposent plus d’intimité. Le bar, en fond de salle, complète les lieux.
I.E.
Un bilan 2022 positif pour KFC France
Malgré un contexte économique difficile, KFC France enregistre avec un CA de 740 M€, une croissance de 20% par rapport à 2021. Grâce à un nombre record de 25 ouvertures, l’enseigne a par ailleurs dépassé le seuil des 300 établissements dans l’Hexagone.
2022 aura également été l’année du rééquilibrage des ventes entre les différents canaux de l’enseigne : le drive et la vente à emporter, qui représentent respectivement 28 et 22%, laissent peu à peu la consommation sur place reprendre ses niveaux pré-Covid (33% des ventes).
« Je suis très fière de la belle performance de notre enseigne en 2022, qui témoigne du travail remarquable de nos franchisés et de nos équipes, commente Isabelle Herman, DG de KFC France. 2022 a été une nouvelle année hors du
commun, marquée par une forte inflation, après des années de crise sanitaire. Malgré ce contexte économique compliqué, nous avons su garder le cap et maintenir une offre accessible pour l’ensemble de nos consommateurs. »
Engagée depuis plusieurs années dans une démarche d’amélioration basée sur 3 piliers – qualité et nutrition, bien-être animal et empreinte environnementale –, KFC a réalisé d’importants progrès en matière d’écoresponsabilité en 2022. Ainsi, 100% des filets de poulet de ses burgers et wraps sont désormais d’origine française. Depuis mars 2023, 47% des volumes de poulet sont aussi français, malgré l’inflation.
« En 2022, nous avons réalisé de grandes avancées dans notre transition vers un modèle plus responsable, précise Isabelle Herman. Je tiens à ce que nous allions encore plus loin en 2023 et c’est pour cela que j’ai souhaité que KFC France se dote d’une vision ambitieuse : devenir un leader du fast-good français. Cela suppose pour nous de continuer à réaliser des progrès sur chacun des trois piliers de notre démarche d’amélioration continue, tout en restant fidèles à nos consommateurs, en maintenant l’accessibilité de notre offre, et en poursuivant notre développement. C’est ma feuille de route pour les prochaines années. »
I.E.
Giulia, la « dolce vita » à Paris
C’est au numéro 20 de la rue Quentin Bauchart, dans le très chic 8e arrondissement de Paris, que Giulia ouvrait ses portes fin février dernier. Nouveau temple de la gastronomie italienne, ce restaurant dit « d’ambiance » est le dernier-né du groupe One Life (Yacátan, Kalamata, Naked Burger), qui maîtrise définitivement les codes de la restauration festive –
qu’elles soient mexicaines, grecques ou désormais italiennes, avec Giulia.
C’est dans une atmosphère feutrée aux lumières tamisées que se dégustent Vitello tonato, Carpaccio di Giulia (filet de bœuf, fleur de sel, huile d’olive extra-vierge, sauce Giulia) en antipasti ; Tonnarelli al parmigiano (avec meule de parmesan), Taglierini al caviar ou Salmone alle erbe . Caponata, Parmigiana, fritte al tartufo et légumes de saison accompagnent les plats, tandis que Tiramisu, Panna cotta nocciolata, Cannoli Siciliani, Cheesecake italiano et Fruttini concluent l’expérience avec gourmandise.
Cocktails signatures, classiques ou sans alcool ; champagnes, vins français et italiens se partagent quant à eux la carte des boissons et s’apprécient durant le repas ou plus tard, lorsque le long bar en Zéphyr vert se pare de teintes nocturnes… Laissant alors place aux artistes musicaux et autres Dj sets, chaque jour jusqu’à 2h du matin.
E.N.
Courtepaille demande sa mise
en redressement judiciaire
Le 27 mars 2023, le groupe Napaqaro a fait savoir qu’il avait demandé l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire pour son enseigne Courtepaille. La démarche a été effectuée auprès du tribunal de commerce de Nanterre.
« Cette décision était inéluctable compte tenu de la situation financière de Courtepaille, indique le groupe, qui avait annoncé en février dernier la mise en vente de cette enseigne reprise en septembre 2020. Déjà fragilisé, le modèle
économique ne fonctionne plus au vu de l’inflation actuelle qui engendre la hausse des coûts des matières premières et la baisse du niveau de fréquentation des restaurants. »
« L’ouverture de cette procédure va permettre d’ouvrir une nouvelle phase de recherche d’investisseurs », ajoute le groupe, précisant que « l’objectif est avant tout de trouver la meilleure solution possible pour préserver l’activité et les emplois ».
Fondée en 1961 en Bourgogne, Courtepaille opère à date 144 restaurants, compte 76 franchises réparties dans l’Hexagone et emploie plus de 2000 collaborateurs. Profondément bouleversée par la crise du Covid, l’enseigne avait déjà été placée en redressement judiciaire en juillet 2020, avant sa reprise, deux mois plus tard, par le groupe Buffalo Grill, devenu Napaqaro.
M.B.
Heiko fête ses 5 ans et accélère
son développement
Heiko, l’enseigne de restauration rapide spécialisée dans les pokés bowls, fête cette année ses 5 ans. Avec un CA de 5,3 M€ en 2022 et 8 points de vente en France, le groupe veut accélérer son développement et vise les 50 restaurants d’ici 2025. Ainsi, près de 20 ouvertures sont prévues pour 2023, à Langon (33), La Teste (33) ou encore Angoulême (16) et Tours (37).
Mars 2023 signait également l’arrivée d’une nouvelle carte, avec la création de six pokés au thon, saumon et crevettes. De plus, pour lutter contre le gaspillage alimentaire, Heiko introduit une taille de contenants supplémentaire avec des bowls de 500 ml. Enfin, soucieuse de réaffirmer son identité solaire et écoresponsable, Heiko a repensé l’ambiance de ses restaurants plus modernes et dynamiques. Les différents établissements invitent désormais les clients à l’évasion, entre décorations en bois, suspensions exotiques et murs végétalisés.
I.E.
Marmites dévoile un nouveau
food-court à Marcq-en-Barœul
Déjà présent à Lille, le groupe Marmites – fondé en 2021 par Benjamin Tack et Sébastien Descamps – ouvrait le 5 avril dernier une nouvelle adresse à Marcq-en-Barœul (59).
Articulé autour d’une cuisine ouverte, ce lieu hybride mêle offre virtuelle et traditionnelle et propose plusieurs zones aux
vocations différentes : un food-court digital au rez-de-chaussée, des espaces réservés pour des marques invitées, avec une cuisine dédiée et un four à pizza, et un espace de coworking pouvant accueillir une dizaine de personnes. Le lieu abrite également le siège social du groupe. Au sein du food-court, les clients peuvent commander sur deux bornes digitales tandis que des frigos en libre-service permettent aux plus pressés de trouver rapidement leur bonheur. Quatre des enseignes du groupe sont rassemblées au sein de ce food-court : Bassecour, Super Sympa, Hashtag Blanquette et Di Lumé.
I.E.
Un deuxième Mam pour Stéphanie
Le Quellec & Pierre Chirac
La cheffe doublement étoilée de La Scène et de Vive – Maison Mer duplique sa boutique gourmande Mam. Après une 1re boutique dans le 17e arrondissement de Paris, c’est avec son complice de toujours, le pâtissier de La Scène Pierre Chirac,
que Stéphanie Le Quellec investit cette fois la très élégante rue du Bac (75007).
Le duo y dévoile une offre traiteur gourmande et des produits d’épicerie fine (sauces maison, confitures, huiles, cerises à l’eau-de-vie…) aux matières premières sourcées auprès des meilleurs producteurs. Mam propose également du pain artisanal et autres gourmandises de Pierre Chirac (Tarte au citron et confit d’agrumes, Paris-Brest, cookie pécan-caramel, madeleine au miel de châtaigner…), le tout réalisé dans la maison mère du 17e arrondissement.
À la direction de cette nouvelle adresse ouverte 7 jours sur 7 (10h30 – 20h) : la mère de Stéphanie, Patricia Lecocq, qui a transmis à sa fille son amour de la cuisine et des bons produits… qui s’accompagnent chez Mam d’une sélection caviste qualitative pour compléter l’offre de ce traiteur « nouvelle génération » (disponible en click & collect et en livraison).
E.N.
La Mie Câline s’offre un relooking
Après plus de 40 ans d’existence, le réseau La Mie Câline dévoile une nouvelle stratégie de marque ainsi qu’une identité visuelle revue. Sa signature « Le bonheur est là » mais aussi ses coloris chocolat, jaune et corail, réconfortants et chaleureux annoncent la couleur : une enseigne de « gourmands engagés »…
« La Mie Câline adopte une nouvelle plate-forme de marque et une nouvelle identité visuelle autour d’une signature : « Le bonheur est là ! », explique Sylvia Touboulic Barreteau, directrice générale déléguée, responsable du développement et de la stratégie RSE. À travers ces changements, l’enseigne réaffirme sa volonté d’être une marque joyeuse, positive et engagée, en phase avec son époque. » Avec son cœur jaune en forme de sourire, la nouvelle identité visuelle de l’enseigne aux 240 magasins (dont 204 en franchise), est joyeuse, et incarne la philosophie de l’enseigne qui réaffirme ainsi son ambition d’être « un fabricant de bons moments ». Objectif de cette nouvelle plate-forme de marque : revendiquer la tradition de l’enseigne et ses racines boulangères, tout en l’inscrivant dans la modernité. La nouvelle identité de marque traduit aussi la stratégie de l’enseigne pour 2023, souligne La Mie Câline : « Ce nouveau concept sera au maximum éco-conçu, avec des matériaux recyclés et recyclables, le bar à barista est fabriqué avec des bouchons recyclés, la peinture est biosourcée, le sol en caoutchouc naturel… Nous avons aussi beaucoup travaillé sur le back-office pour l’ergonomie des postes dans le but de faciliter le travail des collaborateurs, en évitant par exemple les charges trop lourdes ou les déplacements inutiles.
Nous espérons enfin revaloriser au maximum les déchets liés à la mise en place de ce nouveau concept… »
Un pilote à Saint-Jean-de-Monts
Le nouveau concept est testé au sein d’un magasin pilote, à Saint-Jean-de-Monts, à proximité du siège historique du groupe. La façade est d’ores et déjà relookée et les travaux intérieurs seront lancés après la saison estivale, pour être prêt en fin d’année 2023. « Nous nous laissons ensuite plusieurs mois de tests pour valider parfaitement ce nouveau concept, que nous lançons en succursale, reprend Sylvia Touboulic Barreteau. Si tout va bien, les franchisés pourront le mettre en place dès juin 2024, avec l’objectif que ce nouveau concept ne coûte pas plus cher que l’aménagement d’un magasin actuel soit 1600 euros du m². L’idée est vraiment de choisir des matériaux recyclés et recyclables, sans que cela ne coûte plus cher…» Au 1er janvier 2024, tous les emballages, les affiches marketing, les tenues des équipes… seront eux aussi en phase avec la nouvelle identité visuelle et déclinés dans des tons chocolat, caramel, corail et jaune.
« Le concept se veut plus minimaliste, plus épuré mais les recettes ne changent pas », conclut Sylvia Touboulic Barreteau. Les boutiques sont réaménagées autour de 3 espaces, la zone de l’offre boulangère, celle du déjeuner et enfin, l’espace barista. Déjà existant, ce dernier sera davantage mis en valeur de même que le corner Cookiz qui valorise le produit star de La Mie Câline. L’enseigne prend aussi en compte les nouveaux usages en installant une borne digitale. Enfin, côté design, les couleurs vitaminées et la présence de plantes viennent ponctuer le décor, comme les slogans muraux « don’t worry be cookiz » ou « love is in the air »…
P.B.-K.
Le Cercle des Arômes se déploie
en licence de marque
Le Cercle des Arômes vient d’annoncer son déploiement officiel en licence de marque. Ce concept de bar à vins, lancé en 2017 par Antoine Castillon à Colmar (68), propose dans chacun de ses établissements plus de 150 vins au verre, issus de viticulteurs indépendants. Le tout s’accompagne d’une carte de mets du terroir à partager. Le groupe compte d’ores et déjà 3 établissements et un premier franchisé depuis 2022, à Mulhouse (68). Son déploiement annoncé se fera avant tout dans le Grand Est. D’ici 5 ans, Le Cercle des Arômes entend bien compter au moins huit licenciés, dont un à Paris (75).
I.E.
Le 5e Peppe ouvre à Boulogne
Le 23 mars 2023, Giuseppe Cutraro, dit « Peppe », ouvrait sa 5e adresse à Boulogne-Billancourt (92). Ce restaurant de 38
couverts en salle et d’une terrasse de 22 places assises propose une cuisine 100% maison, à l’instar des précédentes adresses du pizzaiolo napolitain.
À la carte, la fameuse pizza « championne du monde », mais aussi des antipasti et des desserts qui sauront régaler les becs sucrés : Angioletti, Babà, ou encore tiramisu au café. Giuseppe Cutraro, sacré champion du monde de pizza en 2019 et 2020, possède d’ores et déjà trois adresses à Paris, ainsi qu’un établissement dédié à la vente à emporter et à la livraison à Levallois-Perret (92).
I.E.
Tout cuisiner au jardin,
nouvel ouvrage de Pascal Garbe
Après les parutions Cultiver en pot, Tout se mange dans mon jardin et Toutes les plantes belles et comestibles (avec Didier Willery), Pascal Garbe lance son premier livre de cuisine intitulé Tout cuisiner au jardin. Le directeur des Jardins Fruitiers 
de Laquenexy (57) et jardinier préféré de chefs de renom tels qu’Olivier Roellinger ou encore Michel Bras propose ici 45 recettes à base d’aromatiques, d’herbes et de fleurs du jardin. Considéré comme le plus grand spécialiste européen de plantes comestibles, cette figure majeure de l’univers du jardin livre ici les secrets d’une cuisine de cueillette associée aux produits de saison.
Soupe de petits pois, Œuf parfait & huile de sureau ; Flower burger ou encore poire pochée au poivre du Sichuan sont quelques-unes de recettes de l’ouvrage. À noter, les utilisations insoupçonnées de certaines variétés de plantes aux qualités gustatives bien souvent méconnues… Sans oublier la fin de ce livre, une synthèse illustrée de toutes les plantes de jardin comestibles.
Tout cuisiner au jardin de Pascal Garbe, aux photographies de Jean-Christophe Verhaegen et à la préface signée Hugo Roellinger, est disponible depuis mars 2023 (Ulmer – 15,90€).
E.N.
Un nouveau flagship à Alésia pour Street Bangkok
Le 20 avril dernier, Street Bangkok, l’enseigne spécialisée dans la cuisine de rue thaïlandaise, ouvrait un nouvel
établissement à Alésia (Paris 14e). D’une superficie de 220 m², sur deux étages, le lieu se divise en plusieurs espaces – une scène ouverte pour une programmation éclectique, un espace friperie et un espace restaurant.
Ce dernier plonge les clients dans l’univers « Night Market », en s’inspirant de l’atmosphère des marchés typiques de Bangkok. Ce nouveau flagship propose également la plus grande carte de l’enseigne, reprenant tous ses classiques – poulet frit, woks, salades fraîches ou encore mijotés.
I.E.
Florent Ladeyn accélère son développement
Le 29 mars 2023, Florent Ladeyn annonçait l’ouverture de cinq nouvelles adresses. Ainsi, le 31 mars, le chef étoilé flamand ouvrait un Bierbuik dans le food-court La Grand Scène de Lille (59). Le lieu met la street-food flamande à l’honneur, à travers sandwichs mitraillette, frites addictives au maroilles et salades explosives.
Le 7 avril, c’est à Bruxelles qu’ouvrait Klok, au rez-de-chaussée de l’Hôtel La Grande Cloche. Doté d’une terrasse de 50 places accessible aux beaux jours, l’établissement est ouvert du mardi au samedi. À la carte, une cuisine de terroir, un petit-
déjeuner composé de spécialités maison, un brunch et une expérience toute particulière le soir, intitulée Les Yeux Fermés.
C’est ensuite à Béthune (62) que Florent Ladeyn ouvrait un second Bierbuik mi-avril. Deux offres de restauration sont proposées : le Brewpub pour une street-food aux saveurs flamandes et la partie Estaminet, pour une restauration assise. Un grand bar met à l’honneur les bières locales, ainsi que les bières éphémères du Bierbuik.
Le 1er mai, à Marcq-en-Barœul, un troisième Bierbuik s’installera dans La Friche Gourmande, sous le format guinguette cette fois. Une dernière ouverture est prévue à Dunkerque dans le courant du printemps. « Grand scène, Bruxelles, Béthune, La Friche Gourmande, et bientôt Dunkerque… Nous n’avons pas les yeux plus gros que le ventre, commente Florent Ladeyn. Les multiples retards de la vie font que tout s’enchaîne. Hasard du calendrier, c’est le printemps… » Avant d’ajouter : « Déployer notre vision d’un terroir fort, d’une connexion saine avec nos producteurs, est plus qu’une volonté, c’est une certitude. On n’a rien inventé. Se réclamer du terroir, c’est se développer tout en affirmant l’urgence de revenir au bon sens paysan qui guide nos décisions depuis plus de 15 ans. Car oui, c’est possible de grandir dans le respect des valeurs que l’on défend en s’appuyant sur un cercle économique vertueux qui porte un territoire. »
I.E.
Nouveau format plus intimiste pour Ninkasi
Ninkasi, le concept de bière, burger et musique, annonçait le lancement d’un nouveau format plus compact. Ainsi dans les villes de plus de 50 000 habitants, les franchisés Ninkasi pourront ouvrir des restaurants plus petits, de 100 à 150 m².
Conviviaux, ces établissements reprendront les éléments clés du groupe, tels qu’un bar façon comptoir proposant une large sélection de bières krafts Ninkasi, une grande table d’hôtes, de la musique et une carte à partager. « Nous avons énormément de candidats à la franchise qui souhaitent ouvrir un Ninkasi, mais qui n’ont pas forcément les apports pour notre grand format, explique Christophe Fargier, président fondateur de Ninkasi. Nous avons donc travaillé sur un format plus petit, plus urbain, un pub moderne festif toujours autour de notre triptyque Bière-Burger-Musique. Notre Ninkasi Saint-Paul à Lyon est en cours de transformation pour être le pilote et l’établissement école de ce nouveau format. » Désormais, le groupe proposera donc son format d’origine (entre 300 et 400 m²) et son nouveau format, plus intimiste.
I.E.
Papa Pool, nouvelle adresse des Bistrots Pas Parisiens à Clamart
Papa Pool est un bistrot de saison, qui prendra en hiver des allures de chalet de montagne, pour se transformer en « station balnéaire » durant l’été. Aux commandes de cet établissement de 138 couverts à l’intérieur et 200 en terrasse, l’ancien
candidat de « Top Chef », Arnaud Delvenne, qui propose une cuisine gourmande et évolutive. À découvrir notamment : petits pois et burratina en entrée, chou farci, risoni, bavette ou encore desserts autour des agrumes. Le tout s’accompagne d’une carte des vins faisant la part belle aux vignobles français, ainsi que de plusieurs cocktails inédits. « Papa Pool, c’est un tout nouveau défi pour moi, explique Arnaud Delvenne, je suis tombé immédiatement sous le charme de l’endroit ; et j’ai tout de suite senti que je pourrais en faire un lieu de joie, de rencontre qui me ressemble. J’y ai retranscrit tout ce qui m’anime : la gourmandise, la bonne humeur et le partage. » Le groupe prévoit plusieurs ouvertures pour la fin 2023 à Boulogne-Billancourt, Sèvres, La Garenne-Colombes et Croissy.
I.E.
Pizzou : une 4e adresse
dans le Marais
Après le succès de Pizzou Pigalle (75009), Aligre (75012) et Issy-les-Moulineaux (92), Rémy Bougenaux et Vivien Mathieu ouvrent Pizzou Marais, rue du Bourg-Tibourg (75004).
En lieu et place du restaurant Les Pinces, ouvert il y a quelques années par les deux amis, cette 4e unité propose, comme
dans les 3 autres restaurants, des pizzas aux recettes traditionnelles italiennes garnies de produits du terroir français et vendues entre 11 et 18 euros. Ouvert 7 jours sur 7, Pizzou Marais se distingue néanmoins des autres tables de l’enseigne par la création de 3 nouvelles pizzas, les bien-nommées « Calvi on The Alpes », « Bourg Tiburrata » et « Tibourg Pif ». Farine des Grands moulins de Paris, charcuterie de la Maison Conquet à Laguiole, burrata de La Ferme 4 étoiles (Yvelines) et Lonzu de Corse rendent hommage aux terroirs de France, au même titre que la carte des boissons composée de vins de vignerons récoltants ou encore de bières de la Brasserie Fondamentale à Paris, d’eau de Corse et de Colomba blanche (Corse également).
E.N.
Subway consolide sa direction du développement
Élodie Raoul et Loïc Lamouller ont été nommés responsables de l’expansion au sein de la direction du développement de Subway France. Formée à l’ISEG et à la faculté catholique de Lille, Élodie Raoul a commencé sa carrière chez ADP (Aéroports de Paris) et exercé chez Nexity Commerces mais également au sein des groupes Casino (IGC Promotion),
Vivarte et Cytinove (Groupe Galeries Lafayette). Coureur cycliste professionnel entre 1997 et 2004, Loïc Lamouller a débuté son expertise dans le retail chez Castorama puis Auchan, en passant par Intersport, Go Sport ou encore Toys’R’Us. Il a également officié chez Eurocommercial Properties NV puis chez Constructa Asset Management. Tous deux sont placés sous la supervision de Nadir Zebboudj, directeur du développement de Subway pour la France, le Luxembourg et la Belgique.
Ces nominations s’inscrivent dans le prolongement de la refonte du modèle opérationnel initiée début 2021 par l’enseigne de sandwichs personnalisables. Subway France, Belgique et Luxembourg est en
effet devenue la première business unit mondiale du groupe à opter pour un modèle de gestion en direct, en internalisant les fonctions liées à l’animation et à l’expansion de son réseau. En charge de la prospection, du développement et de l’expansion immobilière, Élodie Raoul et Loïc Lammouller auront pour mission de déployer cette nouvelle stratégie visant à instaurer une plus grande proximité entre les équipes opérationnelles et les 270 franchisés de la marque.
« Nous accueillons avec beaucoup d’enthousiasme l’arrivée d’Élodie et Loïc au sein de la direction du développement de Subway France, déclare Nadir Zebboudj. Notre ambition est d’opérer un déploiement raisonné mais soutenu, pour atteindre 500 restaurants en 2026 et 50% de notre réseau géré par des multi-franchisés. »
M.B.
Les Ramen, une nouvelle offre signée Sushi Shop
En avril et à l’occasion de ses 25 ans, Sushi Shop innove et se lance dans les Ramen. Deux recettes (au poulet et au canard)
sont pour le moment proposées et devraient être suivies de recettes végétales. Elles sont composées d’une même base : un bouillon aux épices, des nouilles de blé traditionnelles, un œuf ajitsuke et un mélange de légumes (poireaux émincés et relevés à la sauce sriracha, pousses de bambou, brins de ciboulette).
« Le Ramen est un produit inattendu pour Sushi Shop, mais le marché autour de la cuisine asiatique et japonaise évolue et nos consommateurs sont demandeurs », explique Yaël Toledano, directrice marketing de l’enseigne.
Les Ramen seront à la carte toute l’année et plusieurs recettes seront ajoutées au gré des saisons. Servis dans un contenant en craft accompagné d’un bol à soupe pour le bouillon, ils sont également proposés en VAE et livraison et peuvent être aisément réchauffés.
I.E.
Flunch lance son nouveau concept
C’est avec la réouverture de son restaurant de Roncq (59) que Flunch a lancé son nouveau concept : au programme, une offre enrichie et des lieux plus ludiques et modernes, grâce à un parcours client entièrement digitalisé.
Ainsi, plus de 80% de la carte a été modifiée, avec l’arrivée de stands thématiques (pizzas, pâtes, burgers ou encore woks) qui accompagneront les produits emblématiques de l’enseigne de restauration rapide. L’ADN de Flunch reste toutefois le
même : une cuisine variée, au même rapport qualité/prix.
Les restaurants seront désormais digitaux, grâce à une évolution des programmes de fidélité, des systèmes de paiement, et à la mise en place d’un service de livraison en ligne. De plus, avec ce nouveau concept, Flunch se veut aussi désormais un lieu de distractions, accueillant diverses animations (magie, karaoké).
L’enseigne souhaite rénover ses 150 restaurants d’ici 2025, grâce à un investissement de 100 millions d’euros. Ce nouveau concept devrait par ailleurs lui permettre d’atteindre 50% de croissance de son chiffre d’affaires, soit 400 millions d’euros en 2026. « Flunch est une enseigne populaire au sens noble du terme, c’est-à-dire qui rassemble les générations et est accessible à tous, déclare Baptiste Bayart, PDG de Flunch. Il était évident pour nous de conserver cet ADN : nos clients trouveront toujours chez Flunch un repas complet, sain et varié pour moins de 10€. Nous souhaitons aussi que ce nouveau concept parle à toutes les générations, et que Flunch ne soit pas simplement un lieu de passage, mais aussi un lieu de rencontre, d’échange et de plaisir. »
I.E.
Cicéron par Julia Sedefdjian se mue en bistrot aux accents niçois
Changement de cap pour Cicéron, l’épicerie traiteur autour du pois chiche ouverte en 2021 par Julia Sedefdjian. Au sein de cette adresse du 8 rue de Poissy (Paris 5e), la cheffe étoilée de Baieta a créé une cantine d’une vingtaine de couverts aux
influences niçoises. Au déjeuner comme au dîner, les convives pourront ainsi découvrir des recettes bistrotières chères au cœur de la cheffe et réinterprétées, telles qu’un Œuf mollet avec champignons et jambon sec, des Croquettes de morue et salade de chou rouge ou encore un Caillé de chèvre frais origan et légumes à l’italienne.
Les plats mijotés ne sont pas en reste, avec par exemple des Lasagnes de bœuf et une Daube niçoise composée de joues de bœuf et accompagnée d’artichauts et de tomates confites. Côté desserts, citons le Brownie vegan à la farine de pois chiches, mais aussi le Fromage blanc et son granola maison surmontés de confiture corse Anatra. Les formules oscillent entre 22 € et 26 €. Bières artisanales de Socca Biera, vins du sud de la France et limonades franciliennes de la Limonaderie de Paris complètent l’offre food.
M.B.
Nukim, 1er « concept-store restaurant »
de Maison de Corée
C’est à Nice que Maison de Corée a ouvert Nukim, son premier concept-store restaurant dédié à la culture gastronomique
coréenne. Sur 60 m², ce lieu décline une cuisine typique coréenne : corn dog coréen, korean fried chicken ou encore l’iconique dessert Bingsu sont ainsi proposés dans des menus variant de 6 à 15 €. Des recettes végétariennes viennent compléter l’offre. L’espace, quant à lui, rappelle l’ambiance des rues de Séoul, grâce notamment à la cuisine ouverte et à sa décoration pop et rétro. Tenu par Harold Fourteau, le Nukim de Nice est le premier d’une longue série pour Maison de Corée, qui entend développer une vingtaine de points de vente similaires dans les prochaines années, en commençant par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
I.E.
31 nouvelles cuisines
virtuelles pour Murray’s
Murray’s, la chaîne de restauration rapide spécialisée dans les recettes de macaronis au fromage, développe ses cuisines
virtuelles et annonce l’ouverture de 31 nouvelles unités – 27 en France, 2 en Belgique, une en Espagne et une au Maroc. Ces unités virtuelles, qui utilisent les cuisines d’un restaurant existant, permettent à la chaîne de proposer ses recettes de Mac & Cheese et de Hot-dogs signatures sur diverses plateformes de livraison – Uber Eats, Deliveroo ou JustEat. « Nous sommes ravis de proposer notre délicieux macaroni au fromage à encore plus de clients, déclare Guillaume Perrez, directeur développement chez Murray’s. Nous sommes convaincus que nos plats savoureux et innovants, associés à un service de livraison de qualité, permettront à nos clients de vivre une expérience de restauration rapide unique. »
I.E.
My France Boissons
devient Eazle
France Boissons, filiale du Groupe Heineken France, a annoncé la transformation de sa plateforme de e-commerce « My France Boissons » en Eazle. Accessible à la fois sur mobile ou sur ordinateur, cette plateforme de e-commerce B2B permet 
aux clients de France Boissons de passer commande 24h/24 et d’accéder à un large assortiment de 16 000 références boissons, épicerie et matériel. Avec l’évolution Eazle, les utilisateurs pourront gagner en temps et en efficacité dans leurs commandes.
« Nous appartenons à un groupe dont l’ambition est de devenir le brasseur-distributeur le mieux connecté au monde, explique Laurent Théodore, président de France Boissons. Aujourd’hui 87% de nos clients sont satisfaits ou très satisfaits de leurs commandes passées sur MyFranceBoissons. Avec Eazle, d’ici la fin de l’année 2023, nos clients auront accès à une expérience de navigation améliorée et à plus de 40 000 références de boissons, épicerie et matériel. »
I.E.
Cyrille Zen cède le Bistrot Zen
Cyrille Zen a annoncé la fermeture de son restaurant, le Bistrot Zen à Montpeyroux (63). L’établissement laisse place
depuis le mois d’avril à L’art-koze, tenu par le chef Emmanuel Planche. « Avec Audrey, nous sommes heureux d’avoir monté ce projet d’établissement bistronomique au cœur de ce magnifique village de Montpeyroux, d’avoir réussi à tenir le cap et de clôturer l’aventure sur une réussite, mais après 20 ans passés à la tête d’un ou plusieurs établissements, il est temps de nous octroyer une pause “resto”, une vraie ! », confiait Cyrille Zen. Son équipe poursuivra son travail auprès des repreneurs. Le chef, quant à lui, dédiera ces prochaines années à la transmission, en tant qu’enseignant au Lycée des métiers de la gastronomie et de l’hôtellerie de Saint-Chély-d’Apcher (48).
I.E.
