Corinne Menegaux, directrice du salon Sandwich & Snack Show, a dévoilé ce jeudi 15 octobre, chez Persillé, des premiers éléments sur la prochaine édition du salon qui se tiendra les 14 et 15 mars 2016. Elle a commencé par dresser un bilan du salon 2015 qui a été, selon elle, « une très bonne édition, avec plus de 15 000 visiteurs, 500 marques et 200 innovations ». La directrice du pôle Hôtellerie-Restauration, Forme et Spectacle de Reed Expositions a rappelé que la restauration rapide était « un marché très innovant, en perpétuelle évolution » et que le S&S Show permettait de « mettre en avant, chaque année, un certain nombre d’innovations et de concepts intéressants ». Le salon devrait accueillir, en mars prochain, quelque 300 exposants au Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris. L’équipe d’organisation a décidé de reconduire le Zapping du Snacking, en le renouvelant. Sur cette espace d’échanges et d’informations se suivront des petites émissions d’une heure. « Nous avons souhaité simplifier les choses, en organisant le timing autour de deux axes : les concepts, en France et à l’international, et les sujets d’actualités. » Les interventions seront animées par 5 experts. « Nous mobilisons pas mal d’énergie autour de ce Zapping du Snacking pour être certains d’être dans la mouvance », a indiqué Corinne Menegaux. La direction du salon a aussi décidé de remodeler son événement mettant en avant des concepts duplicables. La Sandwich & Snack Show Academy renforce son jury et se portera davantage sur l’investissement, l’un de ses trois critères avec l’innovation et la tendance. « Il est essentiel, pour nous, d’identifier des concepts ayant une vraie capacité à être dupliqués. » La directrice du salon de la restauration rapide s’est d’autre part réjouie d’accueillir, pour la 6e année consécutive, les Trophées B.R.A. Concepts Snacking. Cette remise de prix avec table ronde publique permettra, comme chaque année, de mettre en avant des entrepreneurs qui ont, selon nous, osé prendre des risques en ouvrant des concepts qui participent d’une manière ou d’une autre à l’évolution du marché. Corinne Menegaux a rappelé qu’1/3 des visiteurs du Sandwich & Snack Show ont pour objectif de créer un concept ou sont porteurs de projets. « Nous nous devons aussi, sur ce salon, d’intensifier les échanges sur les créations d’enseignes. La finalité, c’est de permettre à chacun de se réussir dans leur business. » Un nouvel Espace Concepts permettra aux concepts les plus innovants d’entrer en contact avec des investisseurs, fournisseurs et partenaires. Le salon proposera aussi un masterclass sur le développement d’enseignes. Un mur des innovations présentera les nouveautés produits et matériels, également signalisés sur les stands par la mention « Stop innovation ». Les vainqueurs des Snacking d’Or seront mis en scène dans un espace dédié. Le Carnet de tendances « nouveautés », préparé comme d’habitude par Rémy Lucas, s’organisera cette année en 4 univers, que l’on retrouvera sur le salon : le jambon beurre (avec peut-être un « bar à jambon beurre »), la pizza (avec des idées d’innovations en sucré), la restauration japonaise (sa créativité, au-delà du sushi) et l’un des éléments phares de 2015, normalement le croque-monsieur, « produit particulièrement intéressant car transversal d’un point de vue circuits de distribution », a noté Corinne Menegaux. L’événement sera, comme chaque année, accompagné de Parizza, le salon professionnel de la restauration rapide italienne. Il accueillera aussi la 1ère édition de Japan Food Show, dédié au monde de la restauration japonaise. « Il y a là-bas des sujets et des innovations qui peuvent être intéressants pour nous. » Corinne Menegaux a aussi insisté sur le fait que le salon changeait de jours, se déroulant un lundi et un mardi. « Le lundi est une journée favorable pour les restaurateurs et les métiers de bouche », a-t-elle précisé. Enfin, la directrice du Sandwich & Snack Show a annoncé qu’elle laisserait sa place en 2017 à Sylvie Gaudy, directrice du Salon Expo Franchise Paris. « Il y a des synergies importantes. La restauration pèse pour 40 % aujourd’hui sur le salon de la franchise », a-t-elle justifié, en précisant que le salon resterait dans son portefeuille.
