Deux ans après la reprise de l’enseigne Matsuri par Adrien de Schompré et ses associés, Céleste Velarde et Sébastien Blanchet, les douze restaurants du groupe ont adopté le nouveau concept. Carte revue, décor repensé, parcours fluidifié : le sushi bar innovant séduit et les résultats suivent. Rencontre avec Adrien de Schompré, à l’heure où Matsuri accélére son développement en accueillant notamment ses premiers franchisés.
Pascale Benhaïem-Komlos
Pouvez-vous revenir sur votre parcours avant Matsuri ?
Adrien de Schompré : J’ai grandi à Paris et j’y ai fait mes études. J’ai suivi un master en marketing, complété par un Executive MBA à l’ESSEC. Ma première vraie expérience, c’était chez Cash Converters, à 21 ans. Le réseau était en plein boom et est passé d’un magasin en succursale à plus de 100 franchises en trois ans ! Une croissance incroyable, mais fragile, qui m’a montré les limites d’un développement sans bases solides et un apprentissage express sur ce qu’il faut – et ne faut pas – faire quand on bâtit un réseau. C’est là que j’ai vraiment compris que l’entrepreneuriat était ma voie. Ensuite, j’ai fondé ma première société dans la sécurité informatique, sur un marché encore balbutiant. La boîte a été rapidement rachetée par GFI Informatique, un grand groupe coté. Je suis resté deux ans pour accompagner la transition tout en
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