Dans ce numéro de rentrée, nous vous emmenons en voyage… Copenhague, Dubaï, Lisbonne ou Québec, de nombreuses capitales étrangères avaient déjà été passées au crible par la rédaction. Cet été, nous sommes partis à Tel-Aviv, la ville blanche, surnommée ainsi en raison de son architecture Bauhaus. Car si pendant longtemps, la cuisine israélienne ne se distinguait pas forcément par une réelle identité, depuis quelques années, c’est bien à Tel-Aviv que les choses bougent. Résultat ? Une cuisine que les Européens commencent à découvrir sous la houlette des chefs israéliens. D’Assaf Granit et d’Uri Navon à Eyal Shani, en passant par l’emblématique Yotam Ottolenghi, le pape de la food végétale, ils proposent hors les murs une cuisine gastronomique aussi goûteuse qu’inventive.
À Tel-Aviv où il règne une grande douceur de vivre (la mégalopole a d’ailleurs été élue « ville la plus heureuse du monde » en juin 2023 par le magazine The Travel), la street food règne aussi en maître. Du houmous aux schnitzels en passant par les falafels ou la pita, ici, les repas se partagent sans chichis à table avec ses amis ou sa famille ou se dégustent dans la rue. Un engouement auquel la France n’échappe pas. Cette cuisine de rue et d’ailleurs y remporte tous les suffrages, induisant l’arrivée régulière de nombreux nouveaux concepts. Au cours du seul 1er semestre 2023, selon la Fédération Française de la Franchise, le nombre de points de vente de restauration rapide (ouverts en franchise) a ainsi augmenté de 5,6%. Le voyage se poursuit au fil des pages, avec un gros plan sur un restaurant rapide de spécialités grecques (le second de l’enseigne les Filous) ou un focus sur Babka Zana, le temple de la brioche tressée qui nous vient de la cuisine juive d’Europe de l’Est. Pourquoi la street food a-t-elle encore de beaux jours devant elle ? Parce qu’elle gagne sans cesse en qualité et en écoresponsabilité et qu’en période de forte inflation, elle permet de se faire plaisir sans trop dépenser…
Pascale
Benhaïem-Komlos